Les difficultés ne sont pas (toujours) irréversibles…

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Et dites-vous bien que nous pouvons sans doute vous aider… si vous connaissez une baisse de régime !

La Chambre de commerce accompagne les entreprises au quotidien, elle sait donc mieux que quiconque qu’aucune règle définitive ne définit un parcours entrepreneurial. Ce qui compte plus que tout, en général, c’est la réactivité du patron, et de son entourage, quand les rouages, tout à coup, et allez savoir pour quelle raison, commencent à se gripper. Petites causes… grands effets, dit la chanson, et c’est bien vrai. Comme en médecine, au plus tôt la pathologie sera mise au jour… au plus tôt des solutions efficaces pourront être trouvées !

Le service Ré-Action, logé à la Chambre de commerce, a fait de ces constats sa méthodologie, il propose aux patrons d’intervenir à plusieurs moments et niveaux, à l’approche ou pendant une période de difficultés, la seule règle étant d’être immédiatement sur la balle. Explications…

L’accompagnement
Lorsqu’une entreprise montre des signes avant-coureurs de faiblesse, ou qu’elle traverse effectivement une période de difficultés, tout le monde l’aura compris, il faut mettre sans tarder l’activité sous monitoring, afin notamment d’identifier les symptômes et autres causes des difficultés qui se font jour. Pour cela, les conseillers mènent généralement un audit (approfondi) de la structure, tout en assurant un suivi. Ré-Action s’appuie donc sur ses outils d’analyse, on pense ici au digital avec la mini-enquête « Je teste la santé de mon entreprise », qui permet d’évaluer rapidement la mise en place des bons processus de gestion au sein de la structure. Cette analyse rapide permet également de jauger d’emblée la situation financière et de voir si les difficultés sont passagères ou structurelles.

Et encore…
Viennent ensuite deux autres démarches, plutôt classiques, à savoir la mise en place d’une collaboration étroite avec l’INASTI pour que, dès le premier retard de paiement, une proposition de mise en contact soit faite à l’entrepreneur. Cette information est, soulignons-le, toujours envoyée à titre tout à fait préventif. Et, par ailleurs aussi, un coaching, ainsi qu’un comité d’avis, pourront également être mis en place, histoire d’entourer le patron, de le prendre vraiment en charge. En effet, l’entrepreneur est souvent seul face à l’adversité. D’où l’intérêt qu’il puisse s’entourer des ressources humaines qui font sens.

L’intervention financière
Dans un deuxième temps, et c’est nouveau, le programme Ré-Action proposera également un soutien financier. Cette intervention sera possible pour les entreprises (personne morale ou indépendant qui se structure en société), à la fois celles qui sont déjà en ‘retournement’, mais aussi celles qui seraient en passe de l’être. Pourquoi ? Tout simplement parce que dans les périodes de difficultés, il est souvent compliqué d’obtenir des lignes de crédits nécessaires au bon fonctionnement de l’entreprise, ou utiles pour sortir de cette spirale. Il était donc essentiel qu’un mécanisme de financement voit aussi (enfin) le jour pour les toutes petites structures de moins de 10 personnes.

Un mécanisme, trois formes…
En l’état, le mécanisme de soutien financier peut donc prendre trois formes distinctes, à savoir une intervention anticipative, lorsqu’une entreprise est en passe de se retrouver en situation de retournement. Il s’agit typiquement d’une structure qui n’obtiendrait pas de ligne de crédit auprès d’un organisme prêteur inquiet sur les perspectives d’avenir de l’activité. Ou alors, une intervention selon les conditions « Fast-Track » de la SOGEPA (1 euro public pour 1 euro privé). Il s’agit ici d’opérer un partenariat avec d’autres organismes prêteurs lors de l’intervention financière. Le partenariat public-privé permet de jouer un effet de levier et de soutenir l’entrepreneur dans ses besoins. Le montant de participation de la SOGEPA est plafonné à maximum 100.000 euros sous forme de prêt ou de participation au capital dans le respect des lignes directrices de la SOGEPA. Et, enfin, une intervention pour les très petites entreprises déjà en retournement. En l’absence de contrepartie privée, la SOGEPA peut soutenir une entreprise à concurrence de maximum 25.000 euros sur la base d’un projet économiquement viable.

CONDITIONS D’ACCOMPAGNEMENT

  • Être une TPE de moins de 10 personnes et constituée en société (personne morale)
  • Être situé en Région wallonne (siège social et d’exploitation)
  • Avoir un projet économique viable
  • Disposer des compétences nécessaires en matière de gestion et de management
  • Être en situation de retournement
  • Avoir un ancrage local fort en termes d’activités et d’emplois (directs et indirects)

Contacts :

S. Wagelmans – 0499 751 468
J-P. Vandenheede – 0476 767 832