Appel à propositions pour une expertise externe sur les complémentarités structurelles Wallonie – Bénin

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Avec le soutien de l’APEFE (Association pour la Promotion de l’Education et de la Formation à l’Etranger), les Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI) du Bénin et de Wallonie développent une coopération visant à valoriser leurs atouts et complémentarités au profit des entreprises béninoises et wallonnes. Il s’agit ainsi d’identifier et d’aider à concrétiser les perspectives de partenariats entre certaines de ces entreprises.

Dans ce cadre, les deux Chambres souhaitent recourir à une expertise externe identifiant:

– deux secteurs communs à la Wallonie et au Bénin, justifiant le mieux les rapprochements d’entreprises et disposant des profils, capacités et volontés nécessaires à la complémentarité partenariale active;

– les opérateurs d’animation de ces secteurs.

L’étude ainsi réalisée et remise 20 jours calendrier au plus tard après la notification d’attribution de la mission, décrira les secteurs proposés en motivant leur sélection, notamment aux niveaux économique, commercial, sociologique et humain ainsi que des approches communes possibles de marchés tiers. Elle nécessitera au moins 5 jours/homme et ne pourra pas dépasser un prix total de 3.630 € HTVA.

Les critères de sélection suivants seront appliqués:

(1) compétences générales (15 points)

(2) compétences et expériences par rapport à ce type d’étude (20 points)

(3) connaissance des réalités entrepreneuriales du Bénin et de la Wallonie (20 points)

(4) références (20 points)

(5) prix (25 points).

Les candidatures motivées sont à adresser par courrier postal (cachet de la poste daté du 5 octobre 2016 au plus tard faisant foi) et par la voie électronique à Philippe SUINEN, Président, CCI Wallonie, Parc d’Affaires « Les Portes de l’Europe », Avenue Robert Schuman, 101, 1400 Nivelles (Belgique) (p.suinen@cciwallonie.be). Une copie électronique sera également à adresser à Jean Yao TOSSAVI, Secrétaire Général de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin (jeantossavi@yahoo.fr).

CETA : respecter chacun

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On le sait, la Wallonie est fortement axée sur l’exportation et les entreprises apprécient le soutien qui leur est donné dans ce sens par les autorités wallonnes. Au vu de cela et de l’importance de l’effet – image, les entreprises wallonnes regretteraient profondément que leur Wallonie s’oppose à – ou freine – la levée des obstacles à leurs exportations. Et ce a fortiori sur un marché comprenant une dimension francophone et une part de connivence culturelle avec la Wallonie, comme le Canada.

Il est là question du CETA (Accord économique et commercial global Union Européenne – Canada). Entendons – nous bien: il ne s’agit pas d’ignorer les préoccupations exprimées par des membres de la société civile et prises en compte au niveau du Gouvernement et du Parlement wallons. Il s’agit simplement d’éviter une surexposition médiatique entraînant un isolement économique de fait. Et aussi de retrouver le bon sens constructif wallon et son aptitude à trouver des compromis honorables et respectueux de chacun.

En d’autres mots, ne pas s’opposer à la signature du texte, mais instaurer, sur les questions restant pendantes au niveau de l’Accord, un processus de dialogue entre le Parlement Européen, les Parlements compétents des États et les représentants de la société civile. Le résultat de ce processus sera à intégrer dans le mécanisme de ratification, lequel ne pourrait pas être enclenché tant que le processus ne sera pas terminé.

Ainsi, on respecte chacun, y compris nos entreprises.

Caterpillar : tristesse et volonté – Interview du Président de la Chambre Wallonne de Commerce et d’Industrie

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– Philippe Suinen, quels sentiments suite à ce véritable drame?

– Tristesse, indignation, solidarité et rage de reconstruire, des sentiments très mêlés

– Comment analyser l’attitude de l’investisseur?

– D’abord, elle se caractérise par un profond manque d’humanité et de respect. Mais je ne vois pas comment pouvoir ignorer une telle faiblesse et une telle imprévoyance de management, qui accentue le cynisme dégagé. On ne décèle en effet pas de recherche d’adaptation du site de Gosselies à l’évolution de la demande, tant en volume qu’en diversification ou en concession d’espaces à d’autres opérateurs industriels non directement concurrents. Pas plus que de volonté de s’impliquer dans la reconversion régionale…

– Que faire maintenant?

– Il n’y a pas de recette magique, même si la volonté, la lucidité et l’intérêt général sont des ingrédients indispensables. Il faut en tout cas agir tous ensemble (régional, fédéral et forces vives au sens large du terme), y compris pour l’accueil d’investisseurs et valoriser ensemble le triangle magique fait de 1) la qualité et le professionnalisme des travailleurs de Caterpillar 2) le haut niveau technique des sous-traitants et 3) la capacité d’innovation des opérateurs carolos et wallons, avec l’environnement fertile du Plan Marshall et du pôle de compétitivité Mecatech

– Agir autrement à l’avenir?

– Je déteste les donneurs de leçons et n’ai aucune envie de jouer un rôle pour lequel je ne me sens aucun talent. J’invite simplement à approfondir la réflexion sur notre compétitivité et notre attractivité, deux notions qui ne sont pas exactement synonymes mais toutes deux absolument indispensables à notre développement: les coûts de production, mais aussi la capacité d’innovation sont des éléments importants de la compétitivité, alors que des images de blocages d’autoroutes peuvent avoir un effet cruel sur l’attractivité.