Plus (et mieux) d’emploi

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L’un des chevaux de bataille de la CCI Wallonie a été, est et sera toujours la simplification administrative. C’est ce que les entreprises attendent pour mieux préparer leur croissance, en adéquation avec leurs réalités et leurs besoins.


Les mesures prises la semaine passée par le Gouvernement Wallon, sur proposition du Ministre JEHOLET, vont certainement dans ce sens:
– le Plan Formation Insertion (PFI) va redevenir plus souple et mieux axé sur les besoins des entreprises (selon ce dispositif, l’entreprise forme un demandeur d’emploi à ses besoins techniques spécifiques et l’engage ensuite pour une durée au moins équivalente à celle de la formation  – 4 à 26 semaines ou 52 semaines en cas de faible qualification);
– la toute nouvelle action « coup de poing pénuries » permet une réponse rapide et flexible à la demande d’une ou plusieurs entreprises, qui cherchent au moins 8 travailleurs pour la même fonction dans les métiers en pénurie. Une formation spécifique sera organisée alors par le Forem dans le respect des préoccupations des entreprises et en liaison avec elles;
– le troisième volet du triptyque est constitué par l’incitant de 350 € accordé à tout demandeur d’emploi réussissant une formation dans un métier en pénurie.


Ces mesures sont utiles et impliquent les entreprises, ce qui doit leur permettre certainement de rencontrer pour une bonne part les problèmes de pénurie de main d’œuvre. C’est la raison pour laquelle, avec les autres organisations intersectorielles et sectorielles, la CCI Wallonie s’est engagée à:
– sensibiliser les employeurs aux mesures de lutte contre les pénuries;
– collaborer à la mise en œuvre de ces mesures avec les centres de compétences, le Forem, l’IFAPME et les entreprises (tant disposant de capacités et compétences en formation que recherchant du personnel).

Mais d’importants progrès restent à faire en termes d’employabilité et donc de développement de l’emploi, avec des chantiers comme:
– une meilleure efficience et une accentuation de la simplification administrative dans les services et organismes publics concernés;
– l’intégration de l’employabilité dans une vision commune des différents opérateurs de l’éducation et de la formation, au travers notamment du pacte d’excellence;
– une pédagogie globale de l’entreprise, afin que son image colle à sa réalité et soit donc plus attractive pour les jeunes, comme espace de lancement et réalisation de projets excitants, vecteur de réponse à des besoins sociétaux et communauté humaine de progrès et d’émancipation.

 

Yves DEKEGELEER,  nouveau Président de la CCI WAPI

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A l’issue du Conseil d’Administration du jeudi 14 juin 2018, Yves DEKEGELEER  a été élu Président de la CCI WAPI pour un mandat de 3 ans. Il  succède ainsi à Pierre VANDEPUTTE, président depuis 2015.

Une communication plus complète sur la passation de présidence et sur le programme 2018 – 2021 sera à l’ordre du jour de la Garden Party du 13 septembre prochain. 


Expert-Comptable, Conseil Fiscal et membre de la chambre de commerce depuis 1989, Yves Dekegeleer dirige son cabinet qui compte une bonne trentaine de collaborateurs et qui est implanté à Tournai, Mouscron et Mons depuis plus de trente ans.

Composition du nouveau Conseil d’administration de la CCI WAPI.

Mission multisectorielle au Bénin et au Nigéria

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Participez à la mission multisectorielle au Bénin et au Nigéria du 12 au 16/11/18.
Depuis deux ans, la CCI LVN, dans le cadre de la CCI Wallonie, développe un partenariat pro-entreprises avec la CCI du Bénin. Les buts en sont de favoriser les partenariats d’entreprises entre les deux pays ainsi qu’une meilleure présence des entreprises sur l’autre marché.
Cette action a déjà permis à une grosse vingtaine d’entreprises wallonnes et béninoises d’entamer et de poursuivre des contacts, plusieurs d’entre elles se fixant un programme conjoint d’actions.

Cette année, outre la collaboration avec la CCI du Bénin, la mission sera réalisée en partenariat avec la CBL-ACP (Chambre Belgique Luxembourg/Afrique, Caraïbes, Pacifique).

Avec ses 5,2 % de moyenne en croissance sur les trois dernières années, le Bénin voit le secteur privé jouer un rôle prépondérant dans son économie et des opportunités peuvent apparaître pour nos entreprises dans plusieurs secteurs, comme la santé, la construction et ses matériaux, l’infrastructure, les équipements et procédés pour la production agricole et agro-alimentaire, la formation, les TIC, etc…

Nous proposons également, au départ de Cotonou, pour les entreprises intéressées, une journée de contact à Lagos, capitale économique du Nigeria, première puissance économique d’Afrique subsaharienne. Ce pays a connu une forte évolution dans les domaines des services et de l’industrie, qui est à l’origine de l’émergence d’une classe moyenne représentant quelque 20 % de la population. En reprise et reconversion économique pour « guérir » de sa trop grande dépendance au pétrole, le Nigeria met l’accent sur 7 secteurs prioritaires :

    • l’agriculture
    • l’industrie manufacturière
    • les minéraux solides (notamment fer, or, charbon)
    • les TIC
    • les services financiers, le tourisme et les industries créatives
        • le bâtiment et l’immobilier
      • le pétrole et le gaz.

Programme :

Voici le programme provisoire:

    • Dimanche 11 novembre soir
      Verre d’arrivée de la mission  à l’hôtel, avec présence de la CCI Bénin, de l’Ambassade de Belgique et de l’APEFE
    • Lundi 12 novembre
      10 – 16h00: B2B individuels entre entreprises béninoises et belges, après que chacun se soit présenté à tous
      (sandwichs de 12:30 à 13:30)
      Soirée: réception à l’Ambassade de Belgique
    • Mardi 13 novembre
      Matin: contacts individuels des entreprises belges dans et avec des entreprises béninoises (prolongement des B2B ou nouveaux B2B)
      Après-midi: visite du port de Cotonou ou prolongements des B2B dans les entreprises (au choix de chaque entreprise)
    • Mercredi 14 novembre
      Matin: départ très tôt pour Lagos en car
      Rencontres à Lagos avec des entreprises nigérianes
      Soir: retour à Cotonou
    • Jeudi 15 novembre
      Poursuite des contacts pour les entreprises (y compris le cas échéant individuellement au Nigeria
      pour les entreprises ayant souhaité y séjourner plus longtemps)
      Soirée: cérémonie de remise des BYBAs
    • Vendredi 16 novembre
      Journée – réservée pour les réunions et/ou contacts non encore tenus

Bon à savoir :

Frais : Nous vous tiendrons informés des informations pratiques concernant la réservation des vols et de l’hôtel dans les plus brefs délais.
Il vous est possible de recevoir des subsides de l’AWEX pour ces postes : Support Mobilité hors UE:  http://www.awex-export.be/fr/aides-et-subsides/liste-des-aides/support-mobilite-hors-ue.
En ce qui concerne les frais de participation à la mission, ils seront communiqués ultérieurement (mi-août).

Intéressé ? Inscrivez-vous via le formulaire et nous vous enverrons toutes les informations pratiques.

Pour vous inscrire cliquez ici ou contactez nous:

A la CCI Brabant wallon
Dominique Verleye
International Relations Manager – dominique.verleye@ccibw.be
Tél : 067 89 33 32

A la CCI Liège-Verviers-Namur
Anne Pirlet – ap@ccilvn.be
Tél : 0479 98 01 87

A la CCI Hainaut
Audrey Vassart – vassart@ccih.be
Tél : 071 53 28 73

A la CCI Luxembourg belge
Anne-Michèle Barbette –  am.barbette@ccilb.be
Tél : 061 29 30 45

A la CCI Wallonie Picarde
Antoine Vandeputte – a.vandeputte@cciwapi.be
Tél : 069 89 06 82


Partenaires de l’événement

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Mission économique en Tunisie

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La CCI Wallonie et les CCI locales de Wallonie organisent une mission économique en Tunisie du 15 au 17 octobre 2018.

Elle offrira aux entreprises wallonnes des opportunités de contacts d’affaires dans les régions de Tunis et de Nabeul (Cap Bon*), en collaboration avec le bureau local de l’AWEX.

De part sa situation géographique, la Tunisie est à la fois une plateforme régionale et un point d’accès préférentiel au reste de l’Afrique. De plus son taux de croissance au PIB ne cesse de croître.

L’AWEX relève différents domaines d’opportunités.  Les services et équipements pour l’industrie sont un créneau intéressant pour nos entreprises, de même que l’amélioration de la production agricole, notamment biologique.

On notera également:
– le développement durable (efficacité énergétique, éco-construction, isolation thermique, énergies renouvelables, valorisation des déchets, infrastructures d’irrigation, transfert de l’eau, gestion des eaux usées;
– les TIC (15 cyberparcs axés sur le développement de logiciels, la maintenance et la création de sites web, les services à distance et centres d’appels);
– les textiles techniques (ameublement, protection individuelle, sportswear, industries automobiles, aéronautique, domaine de la santé);
– l’infrastructure et le transport (transport collectif, transport ferroviaire de marchandises, ports, renforcement de la sécurité dans ces secteurs).
*À une soixantaine de kilomètres de Tunis, la région du Cap Bon est caractérisée par une forte présence de l’industrie manufacturière. La Province est partenaire de la Province du Hainaut et, à l’occasion de la mission, les CCI du Cap Bon et de Wallonie signeront un accord de coopération.

Pour la préparation de la mission, nous invitons les entreprises intéressées à remplir le formulaire qu’elles recevront dès leur inscription, de façon à pouvoir leur préparer les meilleurs contacts sur place et à les informer des possibilités de transport et de logement.

Envoyez-nous le type de sociétés que vous souhaitez y rencontrer (secteur d’activités) et nos relais (l’AWEX à Tunis et la CCI du Cap Bon à Nabeul: organisent les contacts en fonction de vos profils et vos desiderata.

Bon à savoir  :

Pour la préparation de la mission, nous invitons les entreprises intéressées à remplir le formulaire qu’elles recevront dès leur inscription, de façon à pouvoir leur préparer les meilleurs contacts sur place et à les informer des possibilités de transport et de logement.

Tarifs:  250,00 € HTVA  pour les membres et 300,00 €  pour les non-membres.

Pour vous inscrire cliquez ici  ou contactez nous:

A la CCI Brabant wallon
Dominique Verleye
International Relations Manager – dominique.verleye@ccibw.be
Tél : 067 89 33 32

A la CCI Liège-Verviers-Namur
Anne Pirlet – ap@ccilvn.be
Tél : 0479 98 01 87

A la CCI Hainaut
Audrey Vassart – vassart@ccih.be
Tél : 071 53 28 73

A la CCI Luxembourg belge
Anne-Michèle Barbette –  am.barbette@ccilb.be
Tél : 061 29 30 45

A la CCI Wallonie Picarde
Antoine Vandeputte – a.vandeputte@cciwapi.be
Tél : 069 89 06 82


Ils soutiennent l’évènement:

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Les magazines des CCI ont questionné Philippe Suinen, Président de la CCI Wallonie, sur le Brexit.

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« Au niveau du Brexit, de la prédictibilité pour nos entreprises, svp!»

Philippe Suinen, où en sommes – nous?

– Presque nulle part malheureusement. Je m’en réfère à « Libération » qui écrivait le 20 juillet dernier: «Le chaos des dernières semaines a pourtant prouvé, une fois de plus, que ce que dit Theresa May aujourd’hui n’aura peut-être plus de valeur demain ». Et le négociateur européen, Michel Barbier, de souligner que « le débat semble encore en cours au Royaume-Uni ».

C’est grave ?

– Potentiellement, oui pour nos entreprises. Le problème est que l’échéance du 29 mars 2019 approche à grands pas et que vu les délais de ratification si un accord intervient, celui-ci devrait être conclu en octobre. Faute d’un tel accord, on se trouve devant la pire hypothèse, la Grande-Bretagne perdant tous les liens qui la rattachaient à l’Union Européenne par sa qualité de membre. Pour nos entreprises wallonnes, la Grande-Bretagne ne ferait plus partie du marché unique européen alors qu’elle est actuellement la 4ème destination de leurs exportations… Cette situation ne pourrait être interprétée que comme un manque de respect vis-à-vis des entreprises, qu’elles soient britanniques ou de l’Union Européenne.

Les Chambres de Commerce ont-elles réagi ?

– Oui. Avec nos amis du VOKA et de BECI ainsi qu’avec les Chambres de Commerce françaises, britanniques, danoises et irlandaises, nous représentons pas moins de 70 % du commerce UE – GB dans les deux directions et avons adopté une position en 3 points. Tout d’abord l’absence d’un accord (no deal) serait préjudiciable aux entreprises et doit absolument être évitée. On en reviendrait ainsi en effet à la préhistoire en matière de relations commerciales, laissant libre cours aux mesures unilatérales.

Les entreprises et l’emploi méritent mieux quand même ?

– C’est précisément ce qui correspond au 2ème point de notre position. La clarté sur les futures relations UE – GB est nécessaire dès que possible. Une prédictibilité légale à long terme est indispensable pour que nos entreprises puissent planifier le futur en confiance. Tout comme elles ont besoin de l’intégrité du marché unique européen. Cela explique que l’hypothèse d’un accord avant le 29 mars 2019 est la moins mauvaise, puisque dans ce cas, une période de transition s’ouvre automatiquement jusqu’à fin 2021, maintenant pendant ce temps le Royaume-Uni dans l’UE.

Et votre 3ème point? 

– Il réclame un Brexit respectueux des entreprises (business friendly). Pour cela, les autorités publiques doivent maintenir et faire fonctionner en temps réel des canaux d’information entre elles et vers les milieux d’affaires. Car il est indispensable d’indiquer aux entreprises quelles mesures prendre et de veiller à leur accompagnement. Et là, les CCI, qui comptent l’aide aux formalités douanières dans leur champ d’action, s’investissent dans la diffusion de l’information et l’accompagnement des entreprises.

Quid des accords commerciaux vers le reste du monde ?

– C’est aussi une question cruciale car l’on sait que, sauf maintien d’une union douanière entre l’UE et elle, la Grande – Bretagne retrouverait une capacité à négocier de nouveaux accords commerciaux directement. Les rencontres entre Mme May et le Président Trump ont été révélatrices à ce sujet. C’est pourquoi, pour éviter d’être systématiquement dribblée par la Grande – Bretagne, l’UE a grand intérêt à négocier sans tarder le plus d’accords commerciaux avec le reste du monde, améliorant ainsi la position de nos entreprises sur ces marchés.

21 juillet 2018 à 16:46

Suinen Tacle la Ministre Greoli

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Article à lire sur le site de l’Avenir.net

Philippe LAWSON (L’Avenir) – 2/08/2018

Pour Philippe Suinen, ex-patron de l’AWEX et de WBI, la double casquette de Pascale Delcomminette est un gage d’efficacité.

On serait tenté d’écrire que c’est la surprise de l’été. Selon nos confrères de L’Echo, la vice-présidente du gouvernement wallon, Alda Greoli (cdH), également vice-présidente de l’exécutif de la Fédération Wallonie-Bruxelles, estime que la double casquette de Pascale Delcomminette a un impact négatif sur l’AWEX et WBI. Cette dernière est administratrice générale de l’Agence wallonne à l’exportation (AWEX) et de Wallonie-Bruxelles International (WBI), l’agence chargée de la politique extérieure commune de la Wallonie et de la Fédération.

Diplomatie économique

Pour Alda Greoli, les métiers de l’AWEX et de WBI sont complémentaires, mais il y a des situations où leurs objectifs seraient divergents. Elle cite comme exemple l’octroi des licences d’exportation d’armes (AWEX) et la défense des droits humains (WBI). Elle plaide donc pour la fin de la double casquette. Explicitement, elle défend l’idée de nommer deux patrons, chacun gérant séparément les deux organismes.

Philippe Suinen a assumé les deux fonctions pendant 16 ans. Contacté par nos soins, il estime qu’assurer les deux fonctions est plus un atout qu’un handicap. «Je ne me suis jamais retrouvé dans une situation de conflit où mes deux casquettes étaient en opposition. À l’heure où on parle de plus en plus de diplomatie économique, les ambassadeurs doivent faire plus de matières économiques», nous a confié Philippe Suinen.

L’UWE sceptique

Il rappelle que dans sa fonction de patron de l’AWEX, le titulaire a une mission d’avis et que les dispositions qui encadrent l’octroi d’une licence d’exportation de matériel de défense relève du droit international qui s’impose à tout le monde. «Quand on peut se présenter globalement, on gagne», soutient-il. Philippe Suinen rappelle d’ailleurs avoir proposé un plan de fusion de l’AWEX et de WBI qui n’a pas été approuvé.

Pour les acteurs économiques, la proposition de la ministre Greoli de scinder les postes d’administrateur général de l’AWEX et de WBI n’a pas de sens. «On ne comprend pas la raison d’une telle démarche. En ce qui nous concerne, il n’y a jamais eu de dysfonctionnement observé. Nous sommes assez satisfaits des prestations de l’AWEX et le procès d’inefficacité qui est fait ici est injustifié », renchérit Yves Prete, président sortant de l’Union wallonne des entreprises (UWE).

Il rappelle d’ailleurs que la fédération patronale régionale n’a jamais porté une telle demande. D’après lui, scinder les deux casquettes afin de nommer deux personnes différentes n’est pas un bon signal envoyé en termes de simplification administrative.

D’autres observateurs se demandent si le cdH, par l’intermédiaire de la ministre Greoli, n’est pas en train de préparer le terrain pour trouver un point de chute à des collaborateurs. Une chose est sûre, la proposition a fait long feu.