Développement durable

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Les désordres climatiques et la pandémie que nous subissons depuis deux années sont les témoins que la durabilité doit être au coeur des préoccupations des gouvernants, des citoyens et des entreprises.

Les Chambres de Commerce et d’Industrie de Wallonie ont lancé en 2021 un programme de certification en développement durable pour les entreprises wallonnes. Basé sur une méthodologie du VOKA, et en partenariat avec le CIFAL, antenne belge de l’UNITAR (agence de l’ONU en charge du développement durable), les entreprises se verront attribuer le prestigieux certificat UNITAR-SDG après un parcours de 3 années et des actions couvrant les 17 objectifs de développement durable de l’ONU. Voir le folder en annexe.

Les CCI wallonnes ont voulu montrer l’exemple en la matière. Aussi, se sont-elles inscrites dans le programme « vers des organisations durables » lancé par le SPW (Service Public de Wallonie). Avec l’aide d’un coach, durant l’année 2021, les 6 Chambres de Commerce et d’Industrie ont établi une feuille de route de 21 actions communes et de 26 actions spécifiques qui couvrent principalement 7 des objectifs de l’ONU.

Vous en trouverez le détail ci-dessous.

L’ENTREPRENEURIAT, LA MEILLEURE RECETTE POUR L’EMPLOI

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Avec un taux d’emploi de 64,6% en 2020, la Wallonie est très loin de l’objectif de 80% du gouvernement wallon. Comment y arriver ?

De 2015 à 2019, les entreprises et les indépendants ont augmenté le nombre d’emplois de 57.563 unités et les administrations publiques de 10.188. Le constat est clair : ce défi de l’emploi, on le gagnera d’abord en créant plus d’entreprises et en leur donnant un environnement favorable à leur développement.

Ces dernières années, de multiples initiatives ont été prises pour faciliter ou accompagner la création d’entreprises. Citons par exemples créajob, les bourses et clubs des jeunes entrepreneurs, mind & market, les starter days, les boost camps, les pitchs et webinaires, le mentorat, les pépinières d’entreprises et autres incubateurs,… Les résultats sont positifs mais encore insuffisants.

Cet esprit d’entreprise doit être favorisé dès l’enseignement secondaire, là où la curiosité des jeunes est très importante et à une période où ils se cherchent encore. La mobilisation des jeunes pour le climat montre combien ils peuvent s’investir pour des choses qui ont un sens. 23% des jeunes wallons ont moins de 20 ans (contre 20% en Europe). Ils veulent faire bouger les choses et sont créatifs : donnons-leur un environnement où ils pourront s’exprimer et entreprendre.

Projets de mini-entreprises, rencontres avec de jeunes entrepreneurs, visites et stages en entreprise : autant d’occasions de leur montrer qu’ils pourront s’épanouir et trouver un sens à leur vie future, en étant eux-mêmes acteurs de la création ou du développement d’une entreprise.

Quelques autres pistes : donnons des notions concrètes de gestion lors de la dernière année des formations qualifiantes professionnelles ; généralisons le tutorat pour aider les jeunes à bien démarrer dans la vie active ; diffusons l’esprit d’entreprise via les réseaux sociaux, en faisant parler de jeunes entrepreneurs, car il n’y a rien de plus convaincant qu’un dialogue entre pairs.

Mais ne réduisons pas l’entrepreneuriat à la seule création d’entreprise. Dans les sociétés existantes, qu’elles soient petites ou grandes, il est tout aussi important de mettre en place une organisation favorisant la créativité et l’esprit d’entreprise des membres du personnel, pour améliorer ou créer de nouveaux produits ou services, et donc préserver et/ou augmenter l’emploi. C’est le cas pour les entreprises qui s’inscrivent résolument dans le développement durable. Une telle démarche ne peut être réussie que si tout le personnel est impliqué, avec une approche projet qui permet à chacun de prendre des initiatives, quelle que soit sa fonction.