Économie collaborative : une opportunité de développement de l’économie et de l’emploi

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L’économie collaborative représente une opportunité très significative de développement de notre économie et de l’emploi, ainsi que de nos capacités créatives et innovantes. Elle est également inductrice de progrès dans l’utilisation rationnelle des ressources, le renforcement de l’économie circulaire et plus globalement le développement durable.

Ce caractère prometteur et porteur ne pourra véritablement se concrétiser qu’en pleine simplification administrative, en l’absence de réglementation spécifique supplémentaire et en facilitant la liberté d’accès de chacun à ce pan de l’économie. Dans le même esprit, les règles de base en protection des consommateurs, responsabilité, contribution à la sécurité sociale et bénéfice de celle-ci sont à considérer comme applicables, particulièrement pour les activités non occasionnelles et d’une certaine dimension.

Brexit : vigilance et proactivité

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Pour la CCI Wallonie, le Brexit constitue un processus requérant dès maintenant la plus grande vigilance, mais aussi la plus grande proactivité.

On sait ainsi que la Grande – Bretagne ne pourra conclure aucun traité commercial avant d’être libérée de ses obligations européennes, vraisemblablement au plus tôt en 2019. Et le Brexit lui fera perdre le bénéfice des accords commerciaux passés par l’Union Européenne à travers le monde, alors qu’elle se voit déjà « grande nation marchande à l’échelle mondiale ». Mais rien n’empêche Londres de déjà préparer de nouveaux traités commerciaux, par exemple avec les Etats-Unis, les pays BRICS ou d’autres pays de sa zone d’influence, le Commonwealth.

Il y a donc là une ligne du temps à gérer au mieux des intérêts de nos entreprises, en leur évitant de se faire dribbler par des concurrents britanniques bénéficiant de meilleures conditions d’accès à d’importants marchés. C’est pourquoi, par rapport à cette problématique du Brexit, l’Union Européenne doit avoir une double préoccupation: améliorer l’accès de nos entreprises aux marchés des Etats – Unis, des pays BRICS et des pays du Commonwealth (ce qui nécessiterait de nouveaux accords commerciaux) et négocier avec le Royaume – Uni un statu quo pour la libre circulation des produits et services britanniques et européens.

Entreprises en rebond : aider les patrons dès que le besoin s’en fait sentir

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Qui peut affirmer sans mentir que son parcours n’a jamais connu que des hauts ? Qui peut dire que son aventure entrepreneuriale a toujours coulé comme un long fleuve ? Qui peut miser sur un avenir en perpétuelle croissance ? Allons, ouvrons les yeux, l’entrepreneuriat est un métier à risques. C’est un business où il faut sans cesse faire face et nécessairement anticiper chaque situation. Surtout, il faut apprendre à réagir dès que des signes avant-coureurs négatifs apparaissent. Comment ? En se faisant aider, bien sûr, notamment par les conseillers du dispositif « Entreprises en rebond ».

Quand ça roule il est trop tôt, quand ça ne roule plus il est trop tard, il faut réagir ‘just in time’, c’est-à-dire quand le moteur hoquète. Comment faire ? En se faisant aider, bien sûr, notamment par les conseillers du dispositif « Entreprises en rebond », un service financé par la Wallonie et chapeauté par l’Agence pour l’Entreprise et l’Innovation (AEI). Trois conseillers ont été recrutés dans le cadre de ce projet utile pour favoriser le rebond ou, mieux, la conscientisation quand les rouages commencent à se gripper. Rencontre…

Trois conseillers pour la Wallonie…
On le dit, on le répète, on l’assène : prévenir c’est guérir. Dans le milieu des affaires, c’est encore plus vrai… parce qu’ici le faux pas n’est généralement pas admis. Certes, nous en connaissons tous qui passent étonnamment au travers des mailles du filet, mais qu’est-ce que ça prouve. Tant mieux pour eux, mais ce n’est en rien la bonne méthode. En tout cas, c’est un mauvais signal que de s’appuyer sur de telles trajectoires. D’où l’envie d’aider les patrons dès que le besoin s’en fait sentir ou, en tout cas, de les renseigner quant à ce qui existe pour les informer si ce n’est pour les former. « On aimerait même être là quand le manager fait ses premiers mauvais choix », explique Alexandre Godart, Conseiller « Entreprises en rebond » pour les provinces de Namur et du Luxembourg belge. «Idéalement, il conviendrait même de pouvoir réagir avec des conseils, des bonnes pratiques et toute l’armada du parfait gestionnaire », ajoute Sébastien Wagelmans, son collègue chargé de la même tâche sur le vaste périmètre de la province de Liège. On le voit, la prise en main doit être radicale et ne souffrir aucun report, aucun retard.

Il n’est pas honteux « d’être » en difficulté
«La Wallonie l’a parfaitement compris et tout particulièrement le Ministre Marcourt », ajoute Bernadette Thény, Directrice générale de la Chambre de commerce et d’industrie du Luxembourg belge puisqu’il a confié au consortium des Chambres de commerce wallonnes la gestion du dispositif « Entreprises en rebond ». «Reste à faire évoluer les mentalités pour que les patrons osent enfin franchir le pas et se confier dès les premiers signaux alarmants. Il n’y a pas de honte à rencontrer des difficultés. Le tout est de ne pas s’enfermer dans ses certitudes, ni de se plonger la tête dans le sable en espérant que les vents violents qui balaient tout sur leur passage s’apaisent. Ça n’arrivera pas ! Pas plus qu’il ne faut espérer des solutions miracles quand le bateau prend l’eau… »
Par contre, les conseillers « Entreprises en rebond » remarquent qu’il est possible de solutionner des dossiers quand on s’y prend avec méthode et suffisamment tôt. « Notre tâche est souvent une course contre la montre », précise Mary Draelants, chargée quant à elle du Brabant wallon et du Hainaut.

De l’aide et du conseil en toute confidentialité… et gratuitement 
Côté conseils, outre le fait de réagir quand les premières difficultés apparaissent, nous ne saurions trop inviter les patrons, indépendants et managers de tous poils à lever autant que possible le nez du guidon. D’autant que le service – en toute bienveillance et sans jugement quant à la situation ni aux conditions qui ont conduit à – est à la fois confidentiel et gratuit ! Dès le premier contact, on est bien sûr attentif à la dimension humaine des choses, l’entretien se déroulant sur le mode de l’attitude positive, avec si possible une dédramatisation de ce qui peut l’être. Mais sans excès. Disons que la méthodologie est simple sur le sujet, elle sous-tend toutefois de la rigueur et des principes de gestion de base. La structuration du dispositif « Entreprises en rebond » repose d’ailleurs sur une appréciation objective motivée par une analyse en profondeur touchant les aspects comptables, juridiques et financiers.
Trois pôles certes distincts, mais qui se rejoignent à qui mieux mieux dans des dossiers toujours complexes… qui se ressemblent cependant étrangement dans la majorité des cas. Ben oui, la majorité des patrons qui franchissent la porte du dispositif « Entreprises en rebond » ont tous des profils semblables. Ils connaissent leur job, ils y croient, ils bossent dur. Mais… Mais il y a toujours le petit grain de sable qui fait sauter la chaîne. Sachez cependant qu’il est rare, très rare, que la situation empire du jour au lendemain. C’est pour cela qu’il est permis d’espérer. Mais, de grâce, n’attendez pas béatement que le secours divin vous parvienne.

Trois pôles pour regarder à nouveau vers l’avenir…
« L’analyse comptable et financière est capitale pour apprécier l’aide à apporter aux entreprises parce que les éléments que nous récoltons nous donnent un état des lieux factuel, sans concession ni subjectivité », glisse encore Alexandre Godart qui côtoie au quotidien des patrons d’entreprise volontaires et courageux qui n’identifient quasi jamais le moment du dérapage. « Les causes sont pourtant nombreuses au moment d’expliquer le déroulement du mauvais scénario, mais sans coucher les éléments sur papier c’est souvent difficile de pointer le fait déclencheur. Telle ou telle mauvaise décision, un contrat peu judicieux, une baisse subite – et impossible à anticiper – du chiffre d’affaires ? » Allez savoir quand et pourquoi les éléments du puzzle se sont, à un moment donné, mélangés ! « D’où le formulaire de pré-diagnostic qui inventorie, au sein de chaque entreprise qui recourt au dispositif « Entreprises en rebond », les points capitaux qui permettront de se forger un avis et, in fine, de prendre les décisions qui s’imposent, pensons aux délais de paiement des clients, au niveau des stocks, aux outils simplifiés que l’entreprise a mis en place et utilise… », ajoute Sébastien Wagelmans, en précisant toute l’importance, dans un deuxième temps, des aspects juridiques comme de la médiation de crédit.

Les aspects juridiques et le financement
« L’aspect juridique des choses est évidemment important dans les dossiers que nous traitons», renchérit Mary Draelants, qui souligne ce faisant les solutions à court terme dont use le dispositif « Entreprises en rebond » pour donner le coup de rein qu’il convient au moment où il le faut. Qu’on parle ici de plans d’apurement divers, d’accords avec les créanciers ou de recours vers l’ONSS… le portefeuille des solutions est évidemment large. En tout cas, toutes les pistes sont explorées avec méthode et organisation, le coup de pouce des pros n’étant jamais anodin. Pareil s’agissant de médiation de crédit, évidemment. La botte secrète des conseillers a un nom : Concileo. C’est un acteur public intégré à la Sowalfin qui apporte des garanties complémentaires, sur base d’un dossier en béton, auprès des organismes bancaires qui, en toute légitimité, ne prêteraient plus en direct à une entreprise qui a besoin de cash sans pour autant être capable de s’autofinancer. Tout est dit, la boucle est bouclée.

Des pros vous écoutent et vous accompagnent
Pas simple, n’est-ce pas… Pas simple d’être à la fois bon carreleur, bon garagiste, bon informaticien… et, en même temps, maîtriser tous les rouages de la gestion. Ce qu’il faut retenir de tout ceci : c’est qu’il y a bel et bien des professionnels qui peuvent vous aider, confidentiellement et gratuitement, mais c’est à vous, et à vous seul, que revient la tâche de faire le premier pas. Les dispositifs « Entreprises en rebond » font partie du réseau des Chambres de commerce, pensez-y…

Trois conseillers, trois régions distinctes

  • Mary Draelants, Conseillère « Entreprises en rebond » Brabant wallon – Hainaut
    mary.draelants@ccibw.be
  • Alexandre Godart, Conseiller « Entreprises en rebond » Luxembourg belge – Namur
    alexandre.godart@ccilb.be
    Tél.: 0499 75 51 38
  • Sébastien Wagelmans, Conseiller « Entreprises en rebond » Liège
    sebastien.wagelmans@ccilb.be
    Tél.: 0499 75 14 68