La Chambre de commerce du Luxembourg belge à nouveau en deuil !

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La Chambre de commerce est une fois encore en deuil et, croyez-nous, la situation est vraiment lourde à surmonter. Cette fois, c’est un pilier opérationnel qui nous a quittés, quelqu’un qui faisait partie des murs, quelqu’un dont les qualités sont saluées de partout.

Fabrice Gourmet, Coordinateur administratif et financier, s’en est allé cette nuit sans nous dire au revoir, terrassé par une crise cardiaque qui lui a ravi la vie en même temps qu’elle nous prenait un proche, un ami, quasi un frère.

Patrons, vous qui l’avez connu, notamment parce qu’il gérait entre autres le Service Aides publiques, vous savez sans doute mieux que quiconque que cette perte est immense. Fabrice était en effet à la fois compétent et très apprécié.

Arrivé en 2003, il y a dix-sept ans, sur la pointe des pieds, il s’était révélé au fil du temps, montrant son intelligence, sa disponibilité, sa rigueur, son engagement pour l’institution aussi. En un mot, il s’était épanoui ici ! Ce caractère entier, modeste et profondément gentil, avait en fait su séduire les patrons et les collègues par sa grandeur d’âme, à tel point qu’on le croyait installé dans les murs de la Chambre pour toujours.

Mais c’était sans compter avec un cœur fragile, d’un point de vue médical s’entend. Car dans l’absolu, et même s’il s’en cachait, Fabrice avait un cœur gros comme ça ! Il avait ce que l’on nomme souvent une vraie gentillesse du cœur… sous une carapace épaisse qui faisait de lui un Ardennais n’acceptant que difficilement de montrer ses sentiments. Fabrice était quelqu’un de très humble, au fond, une vraie belle personne. Pour tout dire, nous l’appréciions comme un collègue, nous l’aimions comme un Ami, nous tenions à lui comme à un frère !

Adieu Fabrice… nous ne t’oublierons pas

Nouveau prêt « Coup de pouce »

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Relancer la Wallonie en mobilisant l’épargne privée, voilà l’ambition du Gouvernement en cette période post-Covid. L’idée, concrètement, est de susciter un redéploiement sur le territoire wallon en permettant aux entreprises de mobiliser des ressources au-delà de leurs fonds propres, trop faibles pour beaucoup. Le prêt «Coup de pouce», que l’on connaît, permet, pour rappel, aux particuliers de prêter de l’argent aux entreprises wallonnes et aux indépendants, pour financer leurs activités. Le mécanisme est simple puisqu’en contrepartie, le prêteur reçoit un avantage fiscal qui prend la forme d’un crédit d’impôt annuel (qui s’élève à 4 % pendant les quatre premières années, puis 2,5 % sur les éventuelles années suivantes). Tout le monde y gagne et la région voit ses entreprises aller chercher des fonds qui, auparavant, dormaient sur des comptes.

Ce dispositif a été pensé dans un objectif de relance économique, il s’inscrit donc parfaitement dans le contexte actuel pour permettre aux entreprises de renforcer leur solvabilité via l’épargne privée. Ce qui change, c’est que le produit a été revu, avec notamment des plafonds augmentés, ce dispositif s’étendra jusqu’en 2022.

Modalités du nouveau « Coup de pouce »

Augmentation des plafonds, qui passe de 100.000 à 250.000 euros par emprunteur et de 50.000 à 100.000 euros par prêteur.

  • Durée allongée du crédit, cela pourra désormais être 4, 6, 8 ou 10 ans.
  • Paiements à terme ou échelonnés, avec donc la possibilité de rembourser la totalité du capital en une seule fois (à l’issue de la durée du crédit), ou de faire le choix d’un prêt amortissable présentant (au choix) des remboursements trimestriels, semestriels ou annuels du capital sur la durée prévue.
  • Possibilité de remboursement anticipatif, ce qui est neuf puisque la première version du prêt qui nous occupe ne permettait pas un remboursement anticipé des fonds prêtés.
    Garantie publique sur prêt privé puisque le dispositif prévoit une garantie de remboursement de 30 % de la part de la Région dans certains cas comme une faillite, une réorganisation judiciaire, une dissolution ou une liquidation volontaire ou forcée de l’emprunteur.
  • Possibilité dans le chef de l’emprunteur d’obtenir un prêt subordonné de la SOWALFIN, conjointement donc au prêt « Coup de pouce ». Autrement dit, le Gouvernement de Wallonie permet l’octroi d’un prêt subordonné à côté d’un prêt « Coup de pouce » (montant et durée identiques), avec un minimum de 50.000 euros et un maximum de 250.000 euros (d’autres mécanismes existent pour les plus petites entreprises, on pense au « prêt Ricochet »).

Conditions octroi du prêt subordonné :

  • Il pourra être sollicité conjointement à toute obtention par une PME d’un/de prêt(s) «Coup de pouce», pour un montant global entre 50.000 à 250.000 euros.
  • Il sera plafonné au montant du/des prêt(s) «Coup de pouce» obtenu(s) par la PME.
  • La durée du prêt subordonné sera identique à la durée du prêt «Coup de pouce», avec une franchise de minimum 6 mois comprise dans la durée totale du prêt subordonné.
  • Le taux d’intérêt est fixé à 2,5 %, quelle que soit la durée du prêt subordonné.
  • Les remboursements s’effectuent de façon trimestrielle à l’issue de la période de franchise.

INFO SOCIALE…

Que se passe-t-il si l’un de vos salariés est placé en quarantaine au retour de ses vacances ?

Soit il reçoit un certificat médical « de quarantaine » permettant de justifier l’interruption de travail, soit il doit respecter la quarantaine et peut donc invoquer le cas de force majeure. Ce qui signifie que vous ne devrez pas indemniser ses jours d’absence. En effet, dans ce cas, le travailleur peut faire appel au chômage temporaire pour cas de force majeure (aussi appelé chômage corona). Notons quand même que si la fonction permet le télétravail, celui-ci peut être mis en place. Pour votre info, l’indépendant dans la même situation pourra quant à lui faire appel au droit passerelle.

Nouveau directeur pour TV Lux

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La nouvelle était attendue depuis longtemps, depuis janvier en fait, quand l’actuel – et toujours – directeur, Pascal Belpaire, a annoncé son intention de réorienter sa carrière professionnelle. La procédure classique de recrutement s’est alors mise en route, et même si elle a quelque peu été retardée par la crise du Covid-19, elle vient d’accoucher, en cette fin juin, du nom de l’heureux élu, ou plutôt du profil de celui qui a été choisi pour ses compétences et son profil. Le nouveau directeur (au 1er septembre !) s’appelle François Jongen, c’est un spécialiste des médias. Avocat et journaliste, âgé de 58 ans, il est surtout l’un des juristes belges les plus aguerris en droit des médias. Auteur de nombreux articles et ouvrages sur cette matière, il exerce également comme professeur à l’Université de Louvain, en droit des médias et droit de la culture, ainsi qu’à l’Université de Neuchâtel, en Suisse, où il enseigne la rhétorique. Président de l’I.A.D. (Institut des Arts de Diffusion), un temps vice-président du conseil d’administration de la RTBF (‘91-’95), le public connaît aussi ce touche-à-tout des médias par ses chroniques musicales, sous le pseudo de Nicolas Blanmont. Pour TV Lux, ce recrutement est le bienvenu car François Jongen saura, à coup sûr, maintenir la spécificité de notre télé comme média local, tout en consolidant les collaborations avec les autres télévisions régionales et la RTBF, histoire de protéger l’indépendance et l’autonomie qu’a toujours défendues Pascal Belpaire, qui restera l’homme de la nouvelle image de notre télévision locale. On se souviendra entre autres qu’il a été le chef d’orchestre du déménagement dans le bâtiment qui fait aujourd’hui l’identité de TV Lux et qu’il s’est largement investi pour le financement de ce média de proximité auquel il aura consacré 11 ans de sa vie. Bravo et merci Monsieur Belpaire, et nous souhaitons la bienvenue à Monsieur Jongen.

Due Diligence Ready !

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Approvisionner les entreprises de manière responsable

Matières premières : la Commission lance un nouveau portail en ligne pour aider l’approvisionnement responsable dans les entreprises Comment vérifier la provenance des métaux et minéraux qui entrent dans la chaîne d’approvisionnement ? Pas simple, en vérité. C’est pour cela que la Commission propose de lancer un nouveau portail, dans le cadre du devoir de diligence (mais qui peut être utile même aux entreprises qui ne sont pas concernées par cette disposition). L’outil est particulièrement pensé pour les PME, mais toutes les entreprises qui utilisent des minéraux et des métaux dans leur chaîne d’approvisionnement sont invitées à s’en servir. Cela permet également de faciliter la conformité avec le règlement de l’Union en matière d’approvisionnement responsable, mais aussi de répondre à une demande croissante du marché par rapport à des minéraux obtenus de manière responsable.

Plus d’infos : https://ec.europa.eu/growth/sectors/raw-materials/due-diligence-ready/toolbox_fr