Industrie du futur

Posted on Posted in CCI Luxembourg Belge

La Wallonie a de l’ambition

Boosté par le confinement, le numérique a aujourd’hui plus que jamais le vent en poupe. En cette fin juin, alors que la situation est quelque peu redevenue ‘normale’ en Wallonie, le Gouvernement a tenu à ré-insister sur le besoin de disposer, dans nos entreprises, à la fois du cadre et des outils pour fonctionner de la sorte de la meilleure des façons.

Il faut dire que les trois mois de confinement nous ont appris à maîtriser l’outil numérique comme jamais, à entrevoir de facto les bienfaits de la technologie… mais à cerner aussi les problèmes liés à l’utilisation extrême des technologies numériques. Maintenant, l’industrie du futur se doit d’être privilégiée. Et la Wallonie s’est engagée à y être de plus en plus attentive…

Le numérique est incontournable aujourd’hui !

Pendant cette crise, des réalités sont apparues de façon bien visible renforçant l’idée des avantages non négligeables de l’influence des nouvelles technologies sur notre quotidien professionnel. Il a ainsi par exemple été démontré que :

  • La qualité des infrastructures et des services numériques structurants, notamment la capacité de production industrielle, détermine le niveau de résilience des territoires face à des crises systémiques comme celle que nous venons de traverser.
  • Le niveau de maturité numérique des entreprises impacte leur capacité à maintenir, développer ou réorienter leurs activités.
  • Le potentiel d’innovation numérique conditionne la vitesse de sortie de la crise et le redéploiement économique.

Le 4.0 pour positionner l’industrie européenne…

Pour Willy Borsus, Ministre wallon du Numérique : « Le secteur industriel et manufacturier doit être au coeur du plan de relance de la Wallonie. Cela implique une accélération forte de sa transformation en industrie 4.0, grâce au programme ‘Industrie du futur’ de Digital Wallonia. » Cette priorité se traduit dans la Déclaration de politique régionale 2019-2024, dans laquelle il est dit que le numérique constitue un facteur de performance et de différenciation renforcé pour nos entreprises soumises à la compétition internationale. En pointant cela, le ministre souligne également que cette ambition de la Wallonie pour l’Industrie du futur s’inscrit dans la dynamique de l’Europe qui vient de présenter sa nouvelle stratégie industrielle qui repose sur la capacité de l’industrie européenne de conduire la double transition, numérique et écologique, et de stimuler sa compétitivité.

Industrie 4.0 : comment ça marche ?

Comment ça marche… et quels sont surtout les vrais facteurs de réussite pour devenir une industrie du futur ? Une enquête a été menée, ses résultats montrent l’intérêt de placer l’humain au centre de la transformation. Car cette dynamique influence en profondeur l’organisation et la culture d’entreprise en plaçant la dimension humaine au coeur de sa réussite. Il convient donc de sensibiliser et de mobiliser les entreprises à concevoir et à développer des politiques humaines adaptées et durables. Et il est impératif de créer un environnement favorable à la culture numérique : tous les salariés devront penser et agir comme des digital natives, prêts à expérimenter de nouvelles technologies et apprendre de nouvelles façons de fonctionner.

L’industrie 4.0 vous intéresse : voici les 6 étapes pour votre projet…

  1. Identifier les différents challenges et problématiques liés au coeur de métier et à la maturité numérique, et fixer ensuite des objectifs dans le temps et sur base de plusieurs expertises (commerce, technologie, expérience).
  2. Identifier les possibilités qu’offre l’industrie du futur avec les équipes.
  3. Identifier les technologies et solutions qui ont le potentiel d’améliorer la performance des opérations, les indicateurs de performance, et mettre en place une feuille de route.
  4. Procéder à des démonstrations de faisabilité pour tester la solution, se forger de l’expérience et créer des collaborations avec des fournisseurs externes.
  5. Apprendre par la pratique. Évaluer les résultats du projet-pilote, revoir l’approche si nécessaire et construire la stratégie de déploiement.
  6. Sur base de l’expérience acquise lors du projet-pilote, adapter la stratégie et définir les étapes suivantes. Déployer la solution !

Les difficultés ne sont pas (toujours) irréversibles…

Posted on Posted in CCI Luxembourg Belge

Et dites-vous bien que nous pouvons sans doute vous aider… si vous connaissez une baisse de régime !

La Chambre de commerce accompagne les entreprises au quotidien, elle sait donc mieux que quiconque qu’aucune règle définitive ne définit un parcours entrepreneurial. Ce qui compte plus que tout, en général, c’est la réactivité du patron, et de son entourage, quand les rouages, tout à coup, et allez savoir pour quelle raison, commencent à se gripper. Petites causes… grands effets, dit la chanson, et c’est bien vrai. Comme en médecine, au plus tôt la pathologie sera mise au jour… au plus tôt des solutions efficaces pourront être trouvées !

Le service Ré-Action, logé à la Chambre de commerce, a fait de ces constats sa méthodologie, il propose aux patrons d’intervenir à plusieurs moments et niveaux, à l’approche ou pendant une période de difficultés, la seule règle étant d’être immédiatement sur la balle. Explications…

L’accompagnement
Lorsqu’une entreprise montre des signes avant-coureurs de faiblesse, ou qu’elle traverse effectivement une période de difficultés, tout le monde l’aura compris, il faut mettre sans tarder l’activité sous monitoring, afin notamment d’identifier les symptômes et autres causes des difficultés qui se font jour. Pour cela, les conseillers mènent généralement un audit (approfondi) de la structure, tout en assurant un suivi. Ré-Action s’appuie donc sur ses outils d’analyse, on pense ici au digital avec la mini-enquête « Je teste la santé de mon entreprise », qui permet d’évaluer rapidement la mise en place des bons processus de gestion au sein de la structure. Cette analyse rapide permet également de jauger d’emblée la situation financière et de voir si les difficultés sont passagères ou structurelles.

Et encore…
Viennent ensuite deux autres démarches, plutôt classiques, à savoir la mise en place d’une collaboration étroite avec l’INASTI pour que, dès le premier retard de paiement, une proposition de mise en contact soit faite à l’entrepreneur. Cette information est, soulignons-le, toujours envoyée à titre tout à fait préventif. Et, par ailleurs aussi, un coaching, ainsi qu’un comité d’avis, pourront également être mis en place, histoire d’entourer le patron, de le prendre vraiment en charge. En effet, l’entrepreneur est souvent seul face à l’adversité. D’où l’intérêt qu’il puisse s’entourer des ressources humaines qui font sens.

L’intervention financière
Dans un deuxième temps, et c’est nouveau, le programme Ré-Action proposera également un soutien financier. Cette intervention sera possible pour les entreprises (personne morale ou indépendant qui se structure en société), à la fois celles qui sont déjà en ‘retournement’, mais aussi celles qui seraient en passe de l’être. Pourquoi ? Tout simplement parce que dans les périodes de difficultés, il est souvent compliqué d’obtenir des lignes de crédits nécessaires au bon fonctionnement de l’entreprise, ou utiles pour sortir de cette spirale. Il était donc essentiel qu’un mécanisme de financement voit aussi (enfin) le jour pour les toutes petites structures de moins de 10 personnes.

Un mécanisme, trois formes…
En l’état, le mécanisme de soutien financier peut donc prendre trois formes distinctes, à savoir une intervention anticipative, lorsqu’une entreprise est en passe de se retrouver en situation de retournement. Il s’agit typiquement d’une structure qui n’obtiendrait pas de ligne de crédit auprès d’un organisme prêteur inquiet sur les perspectives d’avenir de l’activité. Ou alors, une intervention selon les conditions « Fast-Track » de la SOGEPA (1 euro public pour 1 euro privé). Il s’agit ici d’opérer un partenariat avec d’autres organismes prêteurs lors de l’intervention financière. Le partenariat public-privé permet de jouer un effet de levier et de soutenir l’entrepreneur dans ses besoins. Le montant de participation de la SOGEPA est plafonné à maximum 100.000 euros sous forme de prêt ou de participation au capital dans le respect des lignes directrices de la SOGEPA. Et, enfin, une intervention pour les très petites entreprises déjà en retournement. En l’absence de contrepartie privée, la SOGEPA peut soutenir une entreprise à concurrence de maximum 25.000 euros sur la base d’un projet économiquement viable.

CONDITIONS D’ACCOMPAGNEMENT

  • Être une TPE de moins de 10 personnes et constituée en société (personne morale)
  • Être situé en Région wallonne (siège social et d’exploitation)
  • Avoir un projet économique viable
  • Disposer des compétences nécessaires en matière de gestion et de management
  • Être en situation de retournement
  • Avoir un ancrage local fort en termes d’activités et d’emplois (directs et indirects)

Contacts :

S. Wagelmans – 0499 751 468
J-P. Vandenheede – 0476 767 832

Bénéficiez du regard bienveillant d’un entrepreneur chevronné pour vous challenger

Posted on Posted in CCI Wallonie

Face à des choix stratégiques (conquête de nouveaux marchés, conduite du changement, etc.), en tant que dirigeant d’une PME en développement, vous avez besoin de prendre du recul, de partager et de confronter votre vision avec celle d’un autre entrepreneur qui a vécu et réussi ce changement de cap décisif. C’est ce que propose le mentorat entrepreneurial. Un programme développé par la Sowalfin, en collaboration avec le Réseau Entreprendre et les CCI wallonnes.

Le mentorat entrepreneurial, relation humaine par excellence, met en relation deux entrepreneurs à des niveaux de développement différents. Au sein de leur binôme, ils échangent et partagent leur expérience en toute confidentialité afin de favoriser leur développement mutuel et la croissance de leurs activités.

Le Mentor : un entrepreneur chevronné, un révélateur de ressources … Sa légitimité repose sur le fait qu’il est déjà passé par là, ce qui lui a permis de tirer des leçons de ses erreurs et de ses succès ; et lui permet de partager son expérience. Bénévole, il accompagne son mentoré de façon bienveillante et désintéressée.

Le Mentoré : Il pilote son entreprise, gère une équipe de collaborateurs, réalise un chiffre d’affaires intéressant. Son entreprise rentable est en route vers un changement de cap.

La relation mentorale : mentor/mentoré est un engagement mutuel, libre et bienveillant, basé sur des valeurs humaines fortes. Encadrée par les partenaires du dispositif, elle se structure sur 18 mois.

Des valeurs fortes : confiance, respect, écoute, partage, gratuité, humilité, engagement. Le résultat de ces belles aventures humaines sont riches de développement au bénéfice de l’entreprise.

Sur le plan économique, le mentorat entrepreneurial sert les objectifs suivants :

Accélérer et sécuriser la croissance des entreprises génératrices de valeur et créatrices d’emploi.

Favoriser l’échange d’expérience entre entrepreneurs soucieux de croitre et de participer à la dynamique économique de la région.

A un niveau plus macro, contribuer à l’augmentation du nombre d’entreprises de plus grande taille, à la rentabilité économique et à la création d’emplois.

Infos et contacts : www.mentoratentrepreneurial.sowalfin.be