Québec, le 5 juillet 2022 Les grandes chambres de commerce francophones à l’international s’associent pour propulser la francophonie économique.

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Québec, le 5 juillet 2022 – La Chambre de Commerce et d’Industrie de Wallonie a profité de la première édition du Rendez-vous d’affaires de la Francophonie à Québec, événement réunissant des acteurs économiques francophones du monde entier, pour signer un protocole d’entente inédit entre les grandes chambres de commerce francophones à l’international. 

Une initiative unique de coopération internationale en francophonie économique

Les signataires visent à créer un espace de discussions et d’échanges afin de stimuler leur réseau de chambres de commerce nationales, régionales, provinciales, territoriales et locales et leur vaste ensemble d’entreprises membres pour accroître les échanges économiques et commerciaux au sein du monde francophone.

La CCIW s’est ainsi entourée de :

  • La Chambre de commerce et d’industrie de France (CCIF);
  • La Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève (CCIG);
  • La Conférence permanente des chambres consulaires africaines et francophones (CPCCAF);
  • La Fédération des chambres de commerce du Québec.

Outre le rapprochement stratégique et la dynamisation des échanges, ce partenariat entend positionner le français comme langue incontournable pour faire des affaires à l’international.

Citations :

« Le français est un puissant outil de développement économique qui vous ouvre les portes de marchés lucratifs partout sur la planète ! Ce bel exemple de collaboration renforcera assurément le statut d’une francophonie dynamique et internationale et je me réjouis déjà des opportunités qui se présenteront aux chambres de commerce et entreprises québécoises conscientes de son potentiel » – Charles Milliard, président-directeur général, Fédération des chambres de commerce du Québec

« Les entreprises qui veulent se développer à l’export peuvent compter sur les chambres consulaires qui les accompagnent pour faire des affaires à l’international, particulièrement dans l’espace économique francophone qui compte notamment 25 pays africains parmi les 54 du Continent » – Christophe Eken, président, Conférence permanente des chambres consulaires africaines et francophones (CPCCAF)

« Les pays dont la langue est le français représentent 35% des échanges économiques des entreprises wallonnes. A nous de leur ouvrir de nouvelles perspectives concrètes à travers notre réseau de chambres de commerce. » – Philippe Barras, président, Chambre de commerce et d’industrie de Wallonie

« Les grandes Chambres de commerce francophones forment un réseau unique dans le monde au service des entrepreneurs. La signature de ce protocole d’entente est l’occasion de renforcer nos liens et de créer un collectif dynamique au sein du monde francophone, pour accélérer les échanges et les partages de bonnes pratiques et d’opportunités d’affaires. Au nom des 3,8 millions d’entreprises que nous représentons en France, je me réjouis de ce rapprochement utile et stratégique. » –  Alain Di Crescenzo, président Chambre de commerce et d’industrie de France

« Le français est la deuxième langue la plus parlée en Suisse, parmi nos 4 langues nationales; à cet égard, il est naturel pour la Chambre de commerce de Genève de défendre son usage, et ce d’autant plus qu’un idiome constitue également un levier économique de première importance. A ce titre, l’association des grands chambres francophones permettra de conjuguer nos efforts pour consolider l’espace francophone économique ; elle nous paraît d’autant plus pertinente que Genève accueillera le Congrès mondial des chambres en 2023, lequel fera la part belle aux organismes francophones » – Vincent Subilia, directeur général, Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève (CCIG)

À propos de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ)

Grâce à son vaste réseau de 125 chambres de commerce et 1 200 membres corporatifs, la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) représente plus de 50 000 entreprises exerçant leurs activités dans tous les secteurs de l’économie et sur l’ensemble du territoire québécois. Plus important réseau de gens d’affaires et d’entreprises du Québec, la FCCQ est à la fois une fédération de chambres de commerce et une chambre de commerce provinciale. Ses membres, qu’ils soient chambres ou entreprises, poursuivent tous le même but : favoriser un environnement d’affaires innovant, concurrentiel et durable.

À propos de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Wallonie (CCIW)

La CCIW est un réseau de 6 chambres de commerce et d’industrie en Wallonie, fort de 6000 entreprises membres. Accompagnant celles-ci depuis leur création, leur développement, jusqu’à la transmission. Avec un accent sur l’exportation et la certification en entrepreneuriat durable.

À propos des Chambres de commerce et d’industrie de France (CCI France)

CCI FRANCE est l’établissement national fédérateur et animateur des Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI) françaises. Porte- parole des 121 CCI françaises, CCI France représente et défend les intérêts des 3,8 millions d’entreprises ressortissantes auprès des pouvoirs publics français et européens. Elle joue son rôle de corps intermédiaire à vocation économique pour promouvoir le développement des entreprises et des territoires.

À propos de la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève (CCIG)

La Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève (CCIG) a pour objectif d’assurer une économie forte, permettant aux entreprises qui constituent le tissu économique local d’exercer leur activité de manière pérenne. Indépendante des autorités politiques, elle fait entendre la voix des entreprises, en travaillant à l’amélioration des conditions-cadres de l’économie. Elle offre en outre diverses prestations destinées à faciliter la vie des entreprises et à leur permettre de se concentrer sur leur cœur de métier.

Association de droit privé fondée en 1865, la CCIG compte aujourd’hui quelque 2400 entreprises membres.

À propos de la Conférence permanente des chambres consulaires africaines et francophones (CPCCAF)

La CPCCAF (Conférence permanente des chambres consulaires africaines et francophones) a pour objet de favoriser les partenariats entre acteurs economiques francophones, pour le développement économique de l’Afrique, grâce à la coopération entre les membres de son réseau international. Réseau constitué de 130 chambres consulaires et organisations intermédiaires dans 32 pays (dont 25 pays africains), la CPCCAF est au service du développement du secteur privé et de la croissance économique fondée sur des relations équilibrées entre entreprises de l’espace francophone.

Pour cela, la CPCCAF met en œuvre des actions de coopération sur le terrain, en Afrique, dans des domaines tels que la formation et l’emploi, l’insertion des jeunes et des femmes, la transition écologique / numérique, la structuration des chaînes de valeur et la sécurité économique. La CPCCAF contribue par ailleurs à la visibilité économique du continent africain, grâce à ses enquêtes, comme, depuis 2013, le Baromètre annuel des entreprises africaines (10 000 réponses dans 20 pays africains), et aux études qu’elle réalise régulièrement.

Renseignements :

Florent Favrel – Directeur, Corridors de commerce
Fédération des chambres de commerce du Québec
T. 514 844-9571 poste 3261 | C. 438 398-1203
florent.favrel@fccq.ca

Alissia Leonara – Responsable relations internationales
Chambre de commerce et d’industrie de Wallonie
T : +32 474 219356
a.leonora@cciwapi.be

Françoise Fraysse – Chargée de la presse et des partenariats
Chambre de commerce et d’industrie de France
+33 (0)6 79 94 59 90
f.fraysse@ccifrance.fr

Vincent Subilia – Directeur général
Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève (CCIG)
T. +41 22 819 91 21
v.subilia@ccig.ch

Denis Deschamps – Délégué Général
Conférence permanente des chambres consulaires africaines et francophones
Tel / WA : +33676929966
ddeschamps@cci-paris-idf.fr

Spécialisation intelligente de la Wallonie

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Le Gouvernement adopte la nouvelle stratégie et sa mise en oeuvre…

Dans le cadre du processus de renouvellement de la Stratégie régionale de Spécialisation Intelligente (S3) initié fin 2019, le Gouvernement de Wallonie vient d’adopter la Stratégie S3 « renouvelée » qui va courir pour la période 2021-2027.

Il en résulte que la Wallonie dispose désormais d’un cadre actualisé pour une politique d’innovation ambitieuse au service du développement économique et sociétal de la Région.

Stratégie, stratégie…
Concrètement, cette fameuse S3 constitue le cadre stratégique pour la politique de Recherche et d’Innovation et la politique industrielle de la Wallonie. Pour faire court, il s’agit d’une approche stratégique du développement économique permettant à chaque région européenne d’identifier et de développer ses propres avantages concurrentiels sur base de ses forces et potentiels. L’adoption d’une telle stratégie est une condition d’accès aux Fonds structurels européens, mais elle dépasse allégrement ce cadre puisqu’elle concerne l’ensemble des leviers de la politique d’innovation. La S3 constituera d’ailleurs un élément central du plan de relance wallon, qu’on se le dise.

Ambitions poursuivies…
En l’espèce, la vision définit les ambitions affichées, à savoir une Wallonie innovante, compétitive, collaborative et également encore au service d’ambitions économiques et sociétales affirmées. Dans les faits, les ambitions sont donc clairement pointées, on pense à la constitution d’écosystèmes innovants autour de priorités stratégiques, sur base des forces distinctives wallonnes, on pense aussi au renforcement des dynamiques de collaboration au sein de l’écosystème régional, à la concentration des moyens et des efforts conjoints des acteurs régionaux sur un nombre limité de priorités, porteuses d’une ambition forte.

… et volontés affirmées !
On y ajoutera la traduction de ces priorités sous forme de feuilles de route partagées par les acteurs. En point de mire, on épinglera l’attraction, le renforcement et le maintien d’une main-d’oeuvre qualifiée sur notre territoire. Sans oublier un effort d’efficacité des dispositifs de la politique économique et d’innovation régionale, une gouvernance clarifiée, basée sur des principes de collaboration et d’inclusion et, enfin, un renforcement de la compétitivité internationale et de l’attractivité de la Wallonie, en y ajoutant des impacts économiques et sociétaux significatifs.

Processus en plusieurs étapes
L’approche suivie pour le renouvellement de la S3 wallonne a pris comme point de départ la réponse par l’innovation aux principaux défis sociétaux pour la Wallonie et l’analyse des forces distinctives de la Wallonie. Une première étape de validation par le Gouvernement wallon, en octobre 2020, avait fixé les 5 Domaines d’Innovation Stratégiques (DIS) pour la Wallonie : optimisation des ressources, crise climatique et biodiversité, santé et alimentation, société inclusive et transition énergétique.

‘Policy mix’…
Ces DIS sont au coeur de cette stratégie, permettant d’orienter les forces vives wallonne vers des buts communs en réponse aux défis sociétaux wallons. Sur cette base, les travaux d’élaboration de la stratégie se sont poursuivis pendant l’automne et ont visé à définir les modalités d’opérationnalisation des domaines relevés, de mobilisation des différents dispositifs de soutien (‘policy mix’), ainsi que les modalités de gouvernance de la S3. En d’autres termes, la mise en oeuvre du programme doit reposer sur un ‘policy mix’ amélioré et plus efficace, permettant de consolider le système régional d’innovation, d’optimiser les synergies entre instruments et les collaborations entre acteurs afin d’atteindre les ambitions fixées pour les 5 DIS.

Réformes importantes qui vont arriver
S’ensuivront quelques réformes importantes, notamment dans les dispositifs de soutien et les ajustements substantiels de la gouvernance, l’objectif étant de renforcer l’alignement et la coordination entre instruments et acteurs. Différents chantiers de réforme en cours s’intègrent d’ailleurs dans cette approche renouvelée de la S3, entre autres la réforme des aides à la recherche qui vise à rationaliser et simplifier les dispositifs, la réforme du paysage de l’accompagnement économique et de l’innovation dans les PME qui vise à garantir un accompagnement de qualité des entrepreneurs wallons, sans oublier l’adaptation de la politique des pôles et des clusters.

Financement public ciblé
Ne vous étonnez donc pas si l’on concentre dans les années à venir les financements publics wallons sur les cinq DIS dont nous avons parlé, si la dimension européenne et/ou transrégionale apparaît de plus en plus sur le devant de la scène, si l’innovation (y compris non technologique) et les compétences sont de plus en plus privilégiées, si le renforcement des approches en « chaînes de valeur » et les coopérations nouvelles sont mises en avant et si l’on conditionne de plus en plus les soutiens régionaux à une exigence d’impact en lien avec l’ambition de DIS !

Cyberstratégie 2.0

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Stratégie de protection sans doute nécessaire…

Le Conseil National de Sécurité (CNS) a récemment validé les détails de la stratégie fédérale de cybersécurité 2.0.

Dans les faits, elle cadre l’approche transversale de notre pays en termes de cybermenace et d’opportunités. L’objectif : nous positionner au rang des pays les moins vulnérables d’Europe.

Se protéger efficacement
On sait que le recours accru aux nouvelles technologies dans une société de plus en plus numérique s’accompagne mondialement d’une recrudescence des cyberattaques. Pire, l’intensification de la gravité et du degré de ces attaques vont crescendo. Raison pour laquelle la Belgique a décidé de se doter aujourd’hui, sur approbation du Conseil National de Sécurité, d’une nouvelle stratégie de cybersécurité particulièrement ambitieuse.

Plan ambitieux
Ce plan s’articule autour de six objectifs précis :

  • Renforcer l’environnement numérique et accroître la confiance dans l’environnement numérique.
  • Armer les utilisateurs et les administrateurs d’ordinateurs et de réseaux.
  • Protéger les organisations d’intérêt vital contre toutes les cybermenaces.
  • Répondre à la cybermenace.
  • Améliorer les collaborations publiques, privées et universitaires.
    Affirmer un engagement international clair

En direct de la ferme

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Un label pour l’achat de produits agricoles en vente directe avec des éco-chèques

L’Agence wallonne pour la promotion d’une agriculture de qualité (APAQ-W), le Vlaams centrum voor agro- en visserijmarketing (VLAM), le SPW agriculture et le département landbouw en visserij souhaitent, avec le soutien des ministres wallon et flamand de l’Agriculture, intégrer les produits agricoles dans la liste de ceux pouvant être acquis avec des éco-chèques. L’idée, là-derrière, est de permettre aux travailleurs de valoriser lesdits chèques dans des points de vente de produits agricoles locaux (en vente directe donc).

Ce qui implique de mettre en place un système de labellisation, pour permettre d’identifier les produits distribués dans les points de vente en question. Raison pour laquelle la collaboration interrégionale a du sens, puisqu’elle doit permettre l’utilisation des éco- hèques pour acheter ces produits sur l’ensemble de notre territoire. Concrètement, le concept serait donc géré par le VLAM en Flandre et par l’APAQ-W en Wallonie.

Fondement idéologique
On le sait, l’éco-chèque a déjà prouvé une influence positive sur le comportement d’achat du consommateur puisqu’il favorise notamment un comportement d’achat responsable. Actuellement, seuls les produits labellisés bio peuvent être payés avec des éco- chèques. Pour faire court, le fondement idéologique de l’éco-chèque vise à (ré) orienter le comportement d’achat des travailleurs vers des produits et services qui présentent une valeur ajoutée sur le plan écologique et de pérenniser ce comportement d’achat.

Impact positif sur l’environnement
Le concept de vente directe à la ferme s’inscrit donc clairement dans cette lignée, grâce entre autres à son impact positif sur l’environnement. De plus, il permet une diminution du transport des produits, des emballages, du gaspillage alimentaire et de la consommation d’énergie. Ajoutons que la vente directe a également des impacts positifs indéniables en termes de soutien à l’économie locale, de sensibilisation à la qualité des produits de proximité et de lien social entre producteur et consommateur. En bref, ces chèques doivent inviter à une consommation responsable à tous niveaux.

Certificat environnemental VEGAPLANFR avalisé par la France

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Nos producteurs certifiés y conserveront donc un accès au marché !

Une certification Vegaplan supplémentaire sera mise en place dans les semaines à venir, elle cible les producteurs de végétaux dont les produits sont destinés à la restauration collective en France.

Les connaisseurs souligneront que de nombreux éléments figurent déjà dans le Standard Vegaplan Production Primaire Végétale, mais le « VegaplanFR » approfondit davantage encore les choses, notamment en termes d’exigences liées à la fertilisation, à l’irrigation et la biodiversité, et impose aussi un audit intermédiaire au cours du cycle de certification.

50 % de produits alimentaires de qualité au minimum
On précisera que la France, au travers d’un texte législatif, la loi Egalim, prévoit que les restaurants collectifs chargés d’une mission de service public devront proposer au moins 50 % de produits alimentaires de qualité à dater du 1er janvier 2022. Entrent dans cette catégorie : le bio, les signes de qualité (label Rouge, AOP, IGP), mais aussi la mention « issu d’une exploitation à Haute Valeur Environnementale ». Jusqu’au 31 décembre 2029, les produits « issus d’une exploitation disposant d’une certification environnementale de niveau 2 » seront toutefois acceptés. Cela étant, afin de répondre aux exigences hexagonales et conserver ce marché important pour de nombreux producteurs, l’association belge Vegaplan a développé un module environnemental « VegaplanFR » qui s’ajoute à son Standard de certification de la Production Primaire Végétale. L’ASBL Vegaplan a introduit un dossier de reconnaissance de son Standard et a pris l’initiative de présenter sa démarche belge à Paris.

Certification
Le référentiel proposé a obtenu le feu vert de la Commission Nationale de Certification Environnementale (CNCE) le 13 avril dernier et la reconnaissance a été confirmée par un arrêté ministériel français. Désormais donc, grâce à la reconnaissance d’équivalence, les agriculteurs belges pourront être certifiés pour ce module complémentaire « VegaplanFR ». Mais on l’a dit, cette certification est une solution intermédiaire, valable pour huit ans seulement. La loi Egalim prévoit ensuite une certification de niveau 3 pour obtenir la certification HVE (Haute Valeur Environnementale). Mais, d’ici là, il y aura sans doute encore d’autres défis, tel que le « Green Deal », par exemple, qu’il faudra prendre en compte dans les démarches de qualité.

Voitures de société et bornes électriques

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Notre pays a fait des choix… qu’il faudra maintenant assumer !

Le ministre Van Peteghem, et derrière lui notre gouvernement fédéral dans son ensemble, a fait des voitures de société électriques et des bornes de recharge les leviers d’un parc automobile plus écologique. Les décisions ont été récemment entérinées.

Aujourd’hui, il découle de ces engagements une série de conséquences, comme la déductibilité fiscale totale des voitures de société électriques et un incitant fiscal pour l’installation de bornes de recharge à la maison et au travail…

2026 ? !
Les leviers que le ministre des Finances entend utiliser pour accélérer le verdissement du parc automobile belge sont donc connus. Sans toucher aux contrats en cours, ni paraît-il forcer les gens à franchir le pas qu’ils ne voudraient pas ! L’ambition de l’accord de gouvernement est pourtant claire ! D’ici 2026, soit dans cinq ans à peine, toutes les nouvelles voitures de société devront être neutres en carbone pour être déductibles. Compliqué à mettre en oeuvre, n’est-ce pas ? Compliqué parce qu’à l’été 2021, c’est-à-dire aujourd’hui, à peine 1 % du parc automobile est électrique en Belgique.

Le choix demeure…
Le fédéral explique, on l’a dit, que le libre choix demeure… mais que les voitures de société polluantes ne pourront plus à l’avenir compter sur un quelconque avantage fiscal. Personne ne sera donc puni pour son choix, mais seuls seront récompensés les usagers qui choisiront une voiture électrique ou sans émission. « Nous voulons encourager les gens à envisager de passer à une voiture électrique et s’ils le souhaitent, nous sommes prêts à les soutenir… », explique le ministre.

Régime transitoire
Pour permettre aux employeurs et aux sociétés de leasing de se préparer à ce basculement, sachant qu’un contrat de leasing dure généralement quatre à cinq ans, le fédéral a donc prévu un régime transitoire et annoncé les changements suffisamment tôt. Clairement, le nouveau régime commencera progressivement à s’appliquer aux voitures de société achetées à partir de 2023. Quant à la déductibilité fiscale des voitures concernées, elle sera réduite progressivement d’année en année… pour atteindre un niveau zéro à partir de 2028 !

Bornes de recharge
Mais, bien sûr, il ne peut y avoir de voitures électriques… sans bornes de recharge ad hoc. La volonté ministérielle est donc de créer le plus rapidement possible une infrastructure de recharge suffisante. Le texte prévoit d’ailleurs que toute personne qui installera une borne de recharge chez elle pourra compter sur une réduction d’impôt de 45 % sur son investissement. Cette réduction sera revue à la baisse d’année en année, afin de donner une impulsion accélérée à l’installation. Soulignons que les bornes de recharge devront être alimentées par de l’électricité verte et contrôlées par des logiciels intelligents afin que la recharge ait lieu au meilleur moment possible.

Quid des entreprises ?
Pour les entreprises, l’installation d’une infrastructure de recharge sera déductible fiscalement à plus de 100 %. Cet avantage fiscal sera également supprimé progressivement d’année en année, car ces bornes sont nécessaires maintenant et tout de suite. L’infrastructure de recharge devra être installée dans un lieu semi-public, tel un parking d’entreprise. De cette façon, les personnes vivant à proximité pourront également recharger leur voiture en dehors des heures de bureau et contre paiement, évidemment.

Budget mobilité
Le ministre est évidemment conscient que tout le monde ne peut pas compter sur une voiture de société. C’est pourquoi le budget mobilité est également simplifié. « Le budget mobilité doit être accessible à tous les employés », souligne le ministre des Finances. « L’objectif est d’élaborer un cadre dans lequel les employés qui n’ont pas accès à une voiture de société peuvent également se voir accorder un budget mobilité par leur employeur. De cette façon, les alternatives de mobilité durable sont encouragées. Nous avons également l’intention de rendre plus de choses possibles avec le budget mobilité, comme le financement des abonnements des membres de la famille vivant sous le même toit », conclut le ministre Van Peteghem.

INVESTIR DANS UNE BORNE DE RECHARGE ÉLECTRIQUE

Les entreprises qui investiront dans une borne de recharge (accessible au public) entre le 1er septembre 2021 et le 31 août 2024 pourront compter sur une déduction accrue des coûts. Comme l’idée est de booster l’engagement du privé, ici, en l’espèce, des entreprises, la déduction des coûts sera progressivement réduite, puis supprimée.

  • Pour les investissements réalisés entre le 1er septembre 2021 et le 31 décembre 2022, le taux de déduction appliqué sera de 200 % !
  • Pour les investissements réalisés entre le 1er janvier 2023 et le 31 août 2024, le taux passera à 150 %.

Des déductions d’investissement accrues s’appliqueront également aux entreprises qui vont aussi faire des efforts pour leur flotte camions, notamment pour celles qui vont acheter un camion zéro carbone (à l’état neuf), installer une infrastructure de ravitaillement en hydrogène ou une station de recharge électrique (taux de 35 % en 2023, de 29,5 % en 2024, de 24 % en 2025, 18,5 % en 2026 et 13,5 % en 2027).

Le développement durable coûte un peu au début…

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L’engagement est cependant rentable, ou le sera très bientôt !

En 2021, plus personne ne remet en cause la nécessité de s’engager, voire au moins d’analyser une potentielle réflexion sur le sujet du développement durable. C’est le cas partout. Partout et tout le temps même !

Malheureusement, dans le monde de l’entreprise, s’il est de plus en plus admis que tous les acteurs ont intérêt à contribuer activement à la préservation de l’environnement – mais aussi à sa remise en état et encore à son amélioration – ces bonnes intentions sont encore trop souvent freinées par des questions financières. Normal, une entreprise est une entité qui réfléchit toujours et avant tout en termes de rentabilité, d’investissements fondés, de ROI et d’option stratégique. C’est très bien ainsi, évidemment, mais il nous paraît important d’insister sur le fait que l’environnement ne doit pas (seulement) être associé à la notion de dépenses. Car le développement durable, au-delà de la philosophie qui se cache derrière, est également un choix rentable pour les entreprises. En tout cas, si ce n’est pas encore le cas, dites-vous qu’il le sera tout bientôt puisqu’il devrait à moyen terme en coûter à tous ceux qui n’auront pas opté pour des solutions durables en leur sein ou les concernant. Ajoutons qu’il existe, à l’échelle de la Wallonie, des aides financières susceptibles d’en encourager plus d’un à se lancer…

La Wallonie veut soutenir les chefs d’entreprise engagés !
Concrètement, il nous faut bien dire que nous sommes actuellement en pleine phase d’évolution. Dans la foulée de l’engagement européen et de ses fameux ODD, on sent quelque part même une dynamique de révolution qui fleure bon les envies nouvelles et révolutionnaires sur le sujet. Ce qui tombe bien puisque les uns et les autres sont de plus en plus conscientisés et que des alternatives doivent être trouvées sans retard pour le bien de tous et de la planète. Côté soutien public, précisons qu’il existe bel et bien, et rien déjà qu’à l’échelle de La Wallonie, une prime pour les investissements environnementaux et l’utilisation durable de l’énergie. Elle consiste en un pourcentage du montant des investissements, variable selon la taille et la localisation de l’entreprise, ainsi que l’objectif poursuivi par le programme d’investissements.

Aides wallonnes…
Pour obtenir une aide, il est bien sûr nécessaire d’en faire la demande… avant de débuter les investissements concernés ! Il faudra donc pour ce faire remplir un formulaire de demande d’aide à l’investissement qui devra notamment mentionner une description du projet, ses coûts et le pourcentage du financement public nécessaire pour sa réalisation. Dans certains cas, cette prime peut s’accompagner d’une exonération du précompte immobilier sur les investissements en immeubles (pour 3 à 5 ans, selon la taille de l’entreprise).

Taux de l’aide accordée…
Pour vous aider à y voir plus clair, nous vous glissons ci-joint un tableau censé vous renseigner sur les taux de l’aide accordée. La base de calcul, c’est montant de l’aide = base subsidiable (surcoût) x taux bruts.

Plantations…
Une autre aide peut également être intéressante, nous vous en avons déjà parlé, elle touche aux plantations de haies vives. Ici, le Service public de Wallonie (SPW) accorde une subvention pour la plantation d’une haie vive, d’un taillis linéaire, d’un verger, d’alignements d’arbres et l’entretien des arbres têtards. Concrètement, vous pouvez obtenir un montant forfaitaire de 1,50 à 25 euros par arbre, ou par mètre planté, selon le nombre de rangs. Plusieurs conditions d’octroi sont évidemment à observer. Il faut bien sûr que le terrain soit situé en Wallonie, et ne se trouve pas en zone forestière au plan de secteur. Le bénéficiaire ne peut avoir détruit une haie vive, un verger ou des arbres isolés sur le terrain concerné au cours des 5 dernières années sans autorisation. Il doit aussi être en conformité avec les différentes législations fiscales, sociales, environnementales et relatives à son activité. Le projet de plantation ne peut avoir un impact négatif sur des habitats d’intérêt communautaires ou patrimoniaux ni sur des habitats d’espèces protégées.

Exceptions…
Enfin, un projet de plantation inhérent à une mesure de compensation ou réparation imposée dans le cadre d’une délivrance de permis ou d’une décision administrative ou judiciaire n’est pas « subventionnable ». De plus, des conditions seront à respecter dans la mise en oeuvre du projet, le bénéficiaire devra par exemple proscrire tout traitement phytopharmaceutique et tout épandage de fertilisant minéral à moins d’1 mètre de sa plantation, maintenir et entretenir cette dernière pour une période de 30 ans, ne pas tailler ou couper d’arbres ou arbustes entre le 1er avril et le 31 juillet. Des fertilisants organiques sont autorisés uniquement lors des travaux préparatoires et durant les 3 premières années suivant la plantation. Soulignons encore que des conditions particulières peuvent également s’appliquer selon le type de projet que vous choisissez. Pour obtenir cette prime, vous devrez remplir un formulaire de demande en ligne au SPW Agriculture, Ressources naturelles et Environnement. Prospérité Les projets écologiques représentent un avantage considérable pour répondre à des clients, à des législations et également à des collaborateurs de plus en plus soucieux de la protection de l’environnement, de quoi placer l’entreprise dans une spirale vertueuse qui ne fera que renforcer sa prospérité.

Première bougie pour le ‘Tcharbon’…

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Ce produit qualitatif – 100 % wallon – a déjà trouvé son public !

On parle tant des produits locaux, des produits de chez nous, des productions originales fabriquées au plus près de notre territoire qu’on a l’impression, aujourd’hui, que le terroir est partout. Et pourtant, il reste des domaines où tout est (encore) à faire puisque nous importons toujours en quantité, y compris quand la matière première est locale.

De ce constat laconique, certains ont tiré des conclusions et réfléchi un projet. Un projet qui en outre rencontrait des valeurs circulaires puisque la matière première est essentiellement composée de résidus d’une autre production. En l’occurrence, le produit dont nous parlons sort tout droit de nos forêts puisqu’il s’agit de charbon de bois. Tout simple, tout évident, et pourtant ce produit est le premier du genre en Wallonie. Son nom : ‘Tcharbon’, prononcez tchaaarbon, comme en patois !

Une production issue de nos forêts…
L’idée de ce charbon de bois 100 % wallon a mûri au sein de l’entreprise ITS Energy. D’origine namuroise, cette société familiale s’est en fait spécialisée au fil des années dans la valorisation des sousproduits du bois. Ce qui est tout à fait le cas pour cette idée originale qui a tout de même demandé un temps de réflexion plutôt long, deux ans et demi, avant que les premiers résultats n’apparaissent.

Références qualitatives !
Il faut dire que James Demaret, le directeur général de l’entreprise, comme François Lotin, le directeur opérationnel, ont piloté le projet pour qu’il soit à la fois innovant et rentable, et qu’il ait aussi un vrai spectre commercial, avec des valeurs durables, un ancrage local, un étiquetage estampillé Wallonie… et également des références qualitatives. Jusqu’alors, pour la petite histoire, les déchets de l’entreprise étaient valorisés sous forme de bois de chauffage et de plaquettes forestières, mais l’entreprise a voulu aller plus loin et surtout répondre à une réelle problématique détectée, à savoir la provenance du produit charbon de bois.

Un produit si commun…
C’est donc à Bertrix, au coeur de l’Ardenne, que le projet s’est concrétisé. Là où jusqu’ici, et c’est ça qui est à la fois curieux et fou – personne n’avait jamais pensé à un tel produit. Or, chaque année, la Belgique importe 30.000 tonnes de charbon de bois, on ne peut donc pas dire qu’il n’y a pas de marché ! Et puis, pour un pays forestier comme le nôtre, avouez que c’est plutôt une aberration d’aller chercher ailleurs, parfois bien loin, ce qui se trouve à deux pas de nos portes.

… que l’on connaît finalement très peu !
Sans compter le fait que la traçabilité de cette pépite si chère aux amateurs de barbecues est aussi sombre et douteuse que sa couleur. Allez, vous admettrez avec nous que faire griller ses saucisses avec du bois d’Afrique ou d’Europe de l’Est, sans savoir de quelle façon celui-ci a été produit et mélangé, est un non-sens dans un pays baigné de forêts. Avec le Tcharbon, tout au contraire, on joue la carte écoresponsable puisque la matière première vient en droite ligne de nos forêts ardennaises, c’est-à-dire d’Arlon, de Bertrix, de Florenville ou encore de Saint-Hubert. Ce bois, trié dans le parc à grumes de la société ITS Wood, à Bertrix, est essentiellement constitué de sous-produits de bois durs, non traités, ce qui assure une traçabilité totale.

Circuit court…
On ajoutera que l’utilisation de fours à auto-combustion permet un apport en énergie fossile quasi nul. Il en ressort toutefois que la matière première de qualité alliée à ce type de combustion donne un produit supérieur, à la durée de combustion plus longue, ce qui induit in fine des besoins en volumes moins importants pour le consommateur. Ah, au fait, le Tcharbon dont nous parlons en ces lignes est le combustible idéal qui accompagne vos soirées d’été entre amis puisqu’il sert à la cuisson au barbecue. Or, comme dit le slogan : pas de bon barbecue sans bon charbon. Ce produit est idéal puisqu’il est issu du circuit court, entièrement traçable et respectueux de l’environnement et qu’il est commercialisé dans toute la Wallonie dans les commerces de proximité, spécialisés, indépendants, bio hors grande distribution.

Plus d’infos :
Tcharbon by ITS Energy
Zoning industriel de Rouvrou, 1 à Bertrix
Tél. : 0498 86 33 48

Le tourisme se doit d’être en phase avec les ambitions de la société…

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La durabilité est aujourd’hui l’objectif ‘obligé’ du secteur !

2021 devait être l’année du renouveau pour le tourisme. Et même si le premier semestre n’a pas été à la hauteur des espoirs, rien n’est perdu. Car la crise, en 2020, a appris énormément aux tenants de l’activité touristique. Elle a également permis au secteur sur le périmètre provincial de se pencher, voire aussi de s’interroger, sur sa durabilité…

Eh oui, ‘à toute chose malheur est bon’, prétend le dicton. En l’espèce, pour que le tourisme soit encore, dans les années à venir, une des forces vives de notre territoire, il y a sans doute lieu de réfléchir l’ensemble de la filière autrement. Consciente de cette réalité et des enjeux qu’elle recouvre, la Fédération touristique du Luxembourg belge accompagne désormais les hébergeurs dans le développement durable de leurs activités. Une décision de plus en plus dans l’air du temps, en tout cas qui arrive maintenant à point nommé. Bien vu !

Sous l’impulsion de la députée provinciale…
Depuis toujours, chez nous, l’activité économique est intimement liée au secteur touristique. Sauf qu’il est désormais indispensable d’y ajouter un capital social ainsi qu’un capital environnemental ! On parle donc d’un tourisme durable, qui équilibre ses différents capitaux pour perdurer dans le temps. La Province du Luxembourg, autrement dit l’Institution provinciale, étoile du tourisme en Wallonie et désireuse de supporter ce secteur, a mis en place une nouvelle cellule d’accompagnement, sous l’impulsion de sa Députée en charge de la filière Tourisme, Marie-Eve Hannard.

Collaborations locales…
Comme l’explique la députée, « De partout, les actions se multiplient pour sensibiliser les acteurs du terrain, institutions citoyennes, touristiques et politiques, ainsi que les voyageurs aux démarches durables. La Province se devait dès lors de créer des outils et un accompagnement à qui désire développer son activité de manière plus durable… ». L’enjeu, vous l’aurez compris, est également de rendre le secteur touristique plus cohérent au regard des spécificités du territoire. À titre d’exemple, il est aujourd’hui important – sinon indispensable ! – pour un hébergement touristique… de travailler en collaboration avec les producteurs locaux et de valoriser autant que faire se peut l’artisanat de la province. « En plus d’être une demande d’une majorité des voyageurs, mettre ces derniers en relation avec nos producteurs locaux rassemble les 3 piliers du durable : augmenter les relations sociales, augmenter l’économie locale et réduire l’empreinte écologique », ajoute la députée.

Bonnes pratiques !
Une quarantaine de bonnes pratiques aideront ainsi les prestataires touristiques à rentrer dans une phase d’amélioration continue de leur(s) activité(s). Les thématiques travaillées sont l’énergie, la gestion des déchets, la consommation, la biodiversité, la mobilité et la communication. Le panel est large, la démarche est ambitieuse. Le travail de la cellule d’accompagnement durable est principalement d’évaluer les forces et les faiblesses des prestataires intéressés, grâce à un test de durabilité, et de créer ensuite un plan d’actions individuel basé sur le constat effectué.

Anticiper les standards qui seront la règle demain
Dans un deuxième temps, les prestataires les plus avancés auront l’opportunité de faire partie d’un carnet d’inspiration écotouristique à destination du grand public. Original, non ? Original et diablement innovant. Une preuve encore, s’il en fallait une, que notre Luxembourg est comme souvent en avance et anticipe du coup les standards qui ne manqueront pas d’être la règle demain, dans le cas qui nous occupe au sein de la filière touristique. Précisons quand même que cette ambition est portée par de nombreuses cellules qui ont travaillé ensemble ou côte à côte sur le projet, comme les Guichets de l’Energie Wallonie, le BEP, Pep’s Lux, le CGT, IEW ou encore Marc Knaepen, l’expert provincial en biodiversité. Sachez aussi qu’il est désormais possible de télécharger ces fiches ou de participer au test de durabilité via le site internet : www.pro.luxembourg-belge.be.

Plus d’infos :
Comptoir hôtels – Yannick Noiret
Tél. : 061 29 30 55