La Wallonie continue à soutenir votre activité à l’export…

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Vous a-t-on dit que les aides de l’AWEX ont (encore) évolué ?

Quand on est actif à l’international – ou qu’on souhaiterait le devenir – le chemin est complexe et tortueux pour se différencier, conquérir et s’imposer. Il faut penser stratégie et communication, il faut également se déplacer et montrer ce que l’on fait sous le meilleur jour… C’est lourd, coûteux et énergivore ! Car le temps est généralement long avant d’engranger un retour sur investissement, autrement dit la récompense ces efforts financièrement importants.

Heureusement, des aides existent… Marie-Christine Thiry, Directrice des Incitants financiers à l’AWEX Bruxelles, nous a permis de faire un inventaire des aides à l’export « reliftées ». Concrètement, le panel s’est adapté pour mieux tenir compte de la crise historique que les entreprises traversent et répondre au mieux à leurs besoins. Explications…

Des aides réactives en ces temps de Covid…
Mais, avant toute chose, reprenons le fil et revenons-en à la situation que certaines entreprises ont vécue ces derniers mois, avec des engagements pris, des foires ou des salons prévus, bref des réalités qui ont coûté des sommes… définitivement perdues. L’AWEX a été attentive à cela, expliquant avoir d’abord pensé à la situation actuelle et prévu une série de mesures « spéciales Covid » avant d’envisager le reste. Ces montants, qui serviront d’indemnisation pour dépenses engagées (salons, invitations d’acheteurs, achats et réservations pour voyages de prospection…), tombent, soulignons-le, dans les aides de minimis, sans être toutefois prises en compte dans les enveloppes de support à l’international.

Et…
Et le grand principe est que ces aides sont accordées à des entreprises ayant déboursé – sans pouvoir les récupérer ! – des frais éligibles pour une initiative à l’international, annulée ou reportée en raison du Covid-19. De manière très concrète, les cas de figure possibles sont le report ou l’annulation d’une foire ou d’un salon, la transformation d’un événement classique en rendez-vous virtuel, l’annulation d’un voyage d’affaires ou les problématiques liées à un bureau de représentation commerciale hors UE.

Inclure d’autres bénéficiaires…
Au-delà, l’AWEX a également revu sa batterie des aides ‘traditionnelles’, dans un esprit de simplification et de souplesse et, c’est important de le dire, afin d’inclure davantage de bénéficiaires. La volonté de l’Agence est clairement de contribuer à la relance à l’international des entreprises, ainsi que de s’adapter à leur réalité de terrain, à la réalité des salons notamment, à l’évolution digitale… La Chambre de commerce ne peut que s’en réjouir ! Passons dès lors en revue les différents dispositifs existants.

Les aides financières
Notons différents grands principes pour l’éligibilité des subsides proposés par l’AWEX. Autrefois, un groupe d’entreprises était considéré comme une seule entité et ne bénéficiait donc qu’une fois de chaque aide. Aujourd’hui, l’AWEX prend en compte chaque entreprise enregistrée à la BCE et disposant d’un siège d’exploitation principal en Wallonie. Dans le même ordre d’idées, on élargit la production de biens et de services aux notions de valeur ajoutée en Wallonie à toutes les étapes de l’innovation, de la conception, du développement ou encore de la commercialisation de biens et services. On analyse l’entreprise dans son microcosme, y compris avec ses sous-traitants. Et parce que certaines aides sont accentuées pour les starters, l’AWEX définit également, plus simplement, cette notion par l’entreprise enregistrée à la BCE depuis moins de 5 ans. Enfin, les délais de paiement seront raccourcis, une bonne nouvelle aussi pour la trésorerie des bénéficiaires !

Les chèques-entreprises
Dans un souci de plus grande clarté, on passe de 6 chèques auparavant… à 3 aujourd’hui, avec 50 % d’intervention (éventuellement majorée pour les starters).

  • Booster l’export : il peut s’agir du recours à un coach qui va accompagner la PME, mettre à disposition son réseau, ou encore un ‘webmarketeur,’ qui va l’aider à utiliser le web dans sa stratégie internationale. Pour les TPE, un expert marché peut aider à définir une stratégie export ou encore solutionner une problématique (un projet de contrat distributeur sur un pays, un problème logistique…). Enfin, la PME peut également s’engager dans des formations linguistiques. On peut ‘mixer’ ces mécanismes pour autant qu’on ne dépasse pas le plafond de 15.000 euros/ent./3 ans.
  • Consultance export : il est possible de faire appel à un consultant en commerce extérieur pour investiguer un marché inconnu, définir une stratégie ou encore imaginer le design du produit, voire l’image corporate à l’export.
  • Interim export manager : c’est certainement LA nouveauté de cette batterie de soutiens et la mesure rebond par excellence. Avec la crise, il est possible que l’entreprise ait perdu des marchés à l’export. Elle pourrait dans ce cas faire appel à un interim export manager afin de récupérer des parts de marché perdues, structurer sa stratégie de relance à l’international et prospecter de nouveaux pays. 75 % d’intervention AWEX sont prévus ici pour la rémunération de l’expert, avec une durée maximale de 6 mois.

Plus d’infos :
La brochure complète décrivant les aides financières de l’AWEX est disponible sur le site www.awex-export.be. Nous vous rappelons, bien sûr, en complément à ces précieux coups de pouce, que le Service international de la Chambre de commerce est à votre disposition pour toutes vos questions pratiques (formalités, prestations temporaires à l’étranger, recherches de partenaires, aides à la traduction…)

Contacts : 061 29 30 43/45 – international@ccilb.be