Un commerce doit aussi être attentif à son poste énergie…

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Rénovation énergétique mode d’emploi !

L’énergie est un poste de coûts qui concerne tous les indépendants, toutes les entreprises. Certains, hélas, n’y pensent qu’une fois l’an, au moment où ils analysent leurs dépenses. D’autres, bien conscients, remettent sans cesse à demain les travaux et investissements, par manque de temps ou d’intérêt, c’est tout aussi dommage. Il en est quand même – et de plus en plus ! – qui s’attèlent à la problématique, de manière régulière et efficace, ce qui a rapidement des effets sur leurs finances, sur la qualité de leurs installations… et rencontre une certaine philosophie verte et anti-gaspi ! La preuve par l’exemple, de façon toute simple et avec un commerce dans lequel, a priori, on ne doit pas faire de grosses pertes sur le sujet ! Et pourtant…

Depuis qu’il est devenu membre de la Chambre de commerce, c’était en 2014, Denis Poncelet rentabilise son affiliation avec tout le bon sens que l’on attend d’un entrepreneur. En l’espèce, ce commerçant, administrateur de la Papeterie des Ardennes, en plein coeur de Bouillon, fait régulièrement appel aux services que la Chambre propose à ses membres. Depuis le départ, il a par exemple recours à l’accompagnement du conseiller énergie. Mais ce n’est pas tout, il a également fait appel au service transmission et à l’accompagnement financier. Son idée : toujours jouer d’efficacité, ce qu’il a notamment encore fait lorsqu’il a eu en tête l’idée de rénover intelligemment son bâtiment, qui date du début des années’70. Explications…

Analyser l’existant…
Dans les faits, l’immeuble dans lequel se trouve le commerce auquel nous faisons allusion comprend 3 étages utiles, plus caves et greniers. Comme on s’en doute, le rez-de- haussée et le premier étage sont logiquement dédiés au commerce, avec la papeterie au niveau de la rue, et les services informatiques, le mobilier de bureau, ainsi que l’atelier graphique au premier. En tout, l’espace à vocation commerciale se déploie donc sur une surface totale d’un peu plus de 250 m². Ajoutons qu’au deuxième étage, 2 appartements viennent encore compléter l’ensemble. Quant aux caves et aux greniers, ils servent eux jusque là de locaux techniques.

… pour réfléchir à des solutions efficaces !
Mais on l’a dit, Denis Poncelet a entamé une rénovation importante au sein de son vaste bâti. La première étape de la rénovation a consisté, et c’est l’objet de notre article, en l’identification des faiblesses énergétiques… pour y remédier. Pour faire court, nous dirons que c’était l’un des points capitaux puisque le chauffage représente bon an mal an plus de 50 % de la facture énergétique totale en ces murs. Une analyse a donc été demandée… et réalisée. Sans surprises, il est rapidement apparu que l’isolation thermique, un demi-siècle après la construction, était, heu…, perfectible. Ce qui est peu étonnant, bien sûr !

En commençant par la couverture…
Comme on s’en doutait, la priorité a été donnée sur le sujet à l’isolation de la toiture. Plusieurs solutions ont été proposées, au libre choix du propriétaire qui reste toujours décideur in fine, notamment parce que le coût des interventions peut fortement varier d’une solution à l’autre. Finalement, pour des raisons pratiques autant qu’économiques, il a été choisi d’isoler le sol du grenier avec une mousse polyuréthanne. Cette option – qui souvent condamne quelque peu le grenier – a le mérite d’être évidemment bien plus abordable financièrement parlant, avec un confort thermique immédiat. Ici, le propriétaire a opté pour cette solution en choisissant de recouvrir l’isolant d’une chape, histoire en outre de ne pas perdre l’espace grenier. Bonne idée puisqu’au-delà du confort, le vaste volume reste utilisable. Quant aux occupants des appartements du 3e, ils ont constaté l’efficience des travaux au lendemain de la pose… avant même que les premières économies n’apparaissent.

Puis, en pensant chauffage…
Et ce n’est pas tout, le système de chauffage a également été revu dans la foulée. Le 2e étage bénéficie en effet désormais d’un chauffage aux pellets, en complément des radiateurs alimentés pas la chaudière mazout dont le brûleur et la régulation ont été adaptés. En outre, un ballon thermodynamique a été placé pour le chauffage de l’eau sanitaire. Il en résulte que la chaudière n’est dès lors plus utilisée que pour le chauffage de la surface commerciale et un appoint pour les mois les plus froids, soit de novembre à mars.

Avant de lorgner vers l’éclairage
Au rez-de-chaussée et au premier étage, autrement dit au coeur de l’activité commerciale de l’entreprise, l’effort énergétique a également porté sur l’éclairage. Après le chauffage, faut-il le dire, c’est souvent là le second élément à prendre en compte dans la sphère professionnelle quand il s’agit de trouver des pistes d’économie énergétique. Ici, on a fait peau neuve en dotant l’outil de dalles led de dernière évolution au plafond en lieu et place des néons qui étaient la norme il y a dix, quinze ou vingt ans ! C’est moderne, efficace et très économique.

Et de terminer par une approche globale esthétiquement repensée !
Nous ajouterons encore, même si le commun des mortels n’y verra pas nécessairement une relation de cause à effets que le lifting énergétique a été complété d’une intervention sur le positionnement des rayonnages du commerce. Vous le croirez ou non, cette démarche a toute son importance puisqu’elle permet en général de redistribuer l’espace d’une meilleure manière, fluidifiant le trafic et améliorant la mise en valeur des marchandises. Intéressant, non ?

Si tout cela vous intéresse, sachez que notre Service énergie peut vous aider à appréhender votre transformation énergétique dans les meilleures conditions, notre conseiller est là aussi pour cela… et il maîtrise les analyses, les solutions et le conseil !

Plus d’infos
Mathieu Barthélémy – Conseiller Energie
Tél. 061 29 30 65