Mission économique en Tunisie

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La CCI Wallonie et les CCI locales de Wallonie organisent une mission économique en Tunisie du 15 au 17 octobre 2018.

Elle offrira aux entreprises wallonnes des opportunités de contacts d’affaires dans les régions de Tunis et de Nabeul (Cap Bon*), en collaboration avec le bureau local de l’AWEX.

De part sa situation géographique, la Tunisie est à la fois une plateforme régionale et un point d’accès préférentiel au reste de l’Afrique. De plus son taux de croissance au PIB ne cesse de croître.

L’AWEX relève différents domaines d’opportunités.  Les services et équipements pour l’industrie sont un créneau intéressant pour nos entreprises, de même que l’amélioration de la production agricole, notamment biologique.

On notera également:
– le développement durable (efficacité énergétique, éco-construction, isolation thermique, énergies renouvelables, valorisation des déchets, infrastructures d’irrigation, transfert de l’eau, gestion des eaux usées;
– les TIC (15 cyberparcs axés sur le développement de logiciels, la maintenance et la création de sites web, les services à distance et centres d’appels);
– les textiles techniques (ameublement, protection individuelle, sportswear, industries automobiles, aéronautique, domaine de la santé);
– l’infrastructure et le transport (transport collectif, transport ferroviaire de marchandises, ports, renforcement de la sécurité dans ces secteurs).
*À une soixantaine de kilomètres de Tunis, la région du Cap Bon est caractérisée par une forte présence de l’industrie manufacturière. La Province est partenaire de la Province du Hainaut et, à l’occasion de la mission, les CCI du Cap Bon et de Wallonie signeront un accord de coopération.

Pour la préparation de la mission, nous invitons les entreprises intéressées à remplir le formulaire qu’elles recevront dès leur inscription, de façon à pouvoir leur préparer les meilleurs contacts sur place et à les informer des possibilités de transport et de logement.

Envoyez-nous le type de sociétés que vous souhaitez y rencontrer (secteur d’activités) et nos relais (l’AWEX à Tunis et la CCI du Cap Bon à Nabeul: organisent les contacts en fonction de vos profils et vos desiderata.

Bon à savoir  :

Pour la préparation de la mission, nous invitons les entreprises intéressées à remplir le formulaire qu’elles recevront dès leur inscription, de façon à pouvoir leur préparer les meilleurs contacts sur place et à les informer des possibilités de transport et de logement.

Tarifs:  250,00 € HTVA  pour les membres et 300,00 €  pour les non-membres.

Pour vous inscrire cliquez ici  ou contactez nous:

A la CCI Brabant wallon
Dominique Verleye
International Relations Manager – dominique.verleye@ccibw.be
Tél : 067 89 33 32

A la CCI Liège-Verviers-Namur
Anne Pirlet – ap@ccilvn.be
Tél : 0479 98 01 87

A la CCI Hainaut
Audrey Vassart – vassart@ccih.be
Tél : 071 53 28 73

A la CCI Luxembourg belge
Anne-Michèle Barbette –  am.barbette@ccilb.be
Tél : 061 29 30 45

A la CCI Wallonie Picarde
Antoine Vandeputte – a.vandeputte@cciwapi.be
Tél : 069 89 06 82


Ils soutiennent l’évènement:

         557720557724

Mission économique en Lituanie

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Dans le cadre de leur partenariat avec la Chambre de Commerce d’Industrie et d’Artisanat de Vilnius, la CCI Wallonie et les Chambres locales de Wallonie organisent une mission économique en Lituanie  du 30 septembre au 2 octobre 2018. Cette mission bénéficie aussi du soutien de l’AWEX, de l’Ambassade de Lituanie à Bruxelles et du Consulat Honoraire de Lituanie en Wallonie.

Cette mission est multisectorielle, ouverte à toutes les entreprises wallonnes, à l’exception de celles du secteur des sciences du vivant. Pour ces dernières, la meilleure opportunité cette année sur la Lituanie tient en la participation de l’AWEX au Salon Life Science Baltics (Vilnius, 26 – 27 septembre, donc juste avant notre mission multisectorielle).

Le suivi de la mission sera accompagné par la CCI Wallonie et la chambre locale concernée en Wallonie, en liaison avec les différents partenaires (AWEX, Ambassade et Consulat Honoraire).

Télécharger la liste de prospects lituaniens.

Pour la préparation de la mission, nous invitons les entreprises intéressées à remplir le formulaire qu’elles recevront dès leur inscription, de façon à pouvoir leur préparer les meilleurs contacts sur place et à les informer des possibilités de transport et de logement.

Programme :

1er octobre 9:30-12:00 : Evénement à la CCI de Lituanie à Vilnius : Introduction sur le Marché Lituanien and rencontres B2B avec des entreprises lituaniennes (voir liste jointe). Collaboration de EEN.

1er octobre pm et 2 octobre : Services sur mesure et à la demande : organisation de visites d’entreprises, rencontres avec des experts, des associations, et autres.

Bon à savoir :

Le prix comprend les frais d’organisation.

Les vols, le logement, les déplacements sur place ainsi que les repas non prévus au programme ne sont pas compris. Nous restons à votre disposition pour vous suggérer des noms d’hôtels et vols possibles.

Suivez le lien pour télécharger le formulaire Company profile en format WORD (ou  PDF). 

Pour vous inscrire cliquez ici ou contactez votre CCI:

A la CCI Brabant wallon
Dominique Verleye
International Relations Manager – dominique.verleye@ccibw.be 
Tél : 067 89 33 32

A la CCI Liège-Verviers-Namur
Anne Pirlet – ap@ccilvn.be
Tél : 0479 98 01 87

A la CCI Hainaut
Audrey Vassart – vassart@ccih.be
Tél : 071 53 28 73

A la CCI Luxembourg belge
Anne-Michèle Barbette –  am.barbette@ccilb.be
Tél : 061 29 30 45

A la CCI Wallonie Picarde
Antoine Vandeputte – a.vandeputte@cciwapi.be
Tél : 069 89 06 82


Ils soutiennent l’évènement:

               

 

 

Réforme du droit des société: la CCI Wallonie dit oui à la simplification

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Cet avant-projet de loi du Gouvernement fédéral rencontre l’objectif de simplification administrative, pointé comme priorité par les entreprises wallonnes membres des CCI.
Ainsi, le nombre de formes de société passerait de 17 à 4. L’avant-projet est également porteur de plus de flexibilité, notamment la suppression de la notion de capital pour les SRL (sociétés à responsabilité limitée) et la plasticité des formes de société par rapport aux différents projets d’entreprise.

Les droits des créanciers sont également respectés par les doubles tests de liquidité et de solvabilité.

Président de la CCI Wallonie, Philippe Suinen se réjouit de voir l’acte d’entreprendre ainsi facilité.

La Wallonie: elle a tout d’une grande et en veut.

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S’ils savent que le verre est déjà au moins à moitié plein, les Wallonnes et les Wallons déploient de plus en plus leur créativité et des partenariats conviviaux pour remplir le reste. Explications par Philippe Suinen, Président de la CCI Wallonie (Chambre Wallonne de Commerce et d’Industrie).

En tant que Région européenne, la Wallonie a tout d’une grande. Elle est d’abord superbement située, au cœur du triangle lourd de l’Europe et à 5 heures de route maximum de 300 millions de consommateurs. On compte parmi ses nombreux atouts la productivité largement supérieure à la moyenne européenne, la qualité des universités et centres de recherche (plus de 13.000 chercheurs et historiquement 7 Prix Nobel), l’orientation vers l’exportation (2/3 du chiffre d’affaires des entreprises). Sans oublier une fiscalité favorable à l’innovation et à la recherche dans les entreprises ainsi que plus largement, la réduction décidée du taux de l’impôt des sociétés. Il y a accueil et place pour investir en Wallonie, région hyper-proche de Bruxelles. Il y a aussi une grande capacité d’encadrement et d’appui à la création et au développement d’entreprises. Les Chambres de Commerce et d’Industrie de Wallonie (Luxembourg Belge, Liège Verviers Namur, Brabant Wallon, Hainaut et Wallonie Picarde) s’inscrivent pleinement dans cette dynamique.

Cette capacité partenariale est aussi illustrée par les pôles de compétitivité wallons, de niveau d’excellence mondiale, constitutifs de triangles vertueux entreprises (PME comprises) – opérateurs de recherche – opérateurs d’éducation et de formation : aéronautique et spatial, agro-industrie, chimie et construction durables, technologies environnementales, ingénierie mécanique, sciences du vivant, transport et logistique.

Après cette énumération non exhaustive, la question qui se pose est : que manque-t-il encore à la Wallonie pour obtenir des résultats, notamment en matière d’emploi, conformes à ses capacités ? La réponse passe par une pédagogie de l’entreprise, une dimension internationale plus forte et un consensus prospectif.

Pédagogie de l’entreprise

Mieux considérer l’entreprise, c’est faire en sorte que la Wallonie aille mieux. Cette considération passe par l’amélioration de la compétitivité, aux niveaux notamment du coût de l’énergie, mais aussi en termes de simplification administrative, avec la revendication forte de la CCI Wallonie « + 1 formulaire = – 2 formulaires ». Et cela même si des progrès ont pu être constatés. Une meilleure considération passe par une véritable pédagogie de l’entreprise, afin que le rôle, l’importance et les enjeux de celle-ci soient correctement perçus. Cela passe par les médias, l’école et les opérateurs de formation professionnelle. Et qui comprend bien l’entreprise peut réduire sensiblement l’inadéquation entre l’offre et la demande d’emploi.

Une dimension internationale plus forte

Les aides aux entreprises ne sont pas destinées à les aider à rester petites. On sait qu’entreprendre n’est pas un acte confortable, mais en tout cas exaltant. Les entreprises wallonnes devraient pouvoir rentrer plus facilement dans cette logique naturelle de progression et de croissance. Autre intérêt, le lien entre grandir et exporter plus et mieux : du vrai gagnant- gagnant en faveur de l’activité et de l’emploi.

Un consensus prospectif

La Wallonie a besoin de toutes ses parties prenantes pour valoriser ses atouts et se développer sur base de leurs engagements complémentaires, notamment de paix sociale. Il peut paraître audacieux, mais pas irréaliste, de souhaiter, sur base d’une intelligence stratégique cultivée en commun, de se donner une vision partenariale programmatique à moyen et long terme et un pacte wallon pour une trajectoire de développement : plus de grandes entreprises dans une grande région et aussi plus de PME en croissance.

Poursuite de la coopération CCI WALLONIE – CCI BENIN

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AVEC VOUS AU BENIN !

Tout indique que l’Afrique sera le prochain continent émergent: on sait aussi que le développement de ce vaste continent passe par les entreprises et notamment par des partenariats gagnant – gagnant avec des entreprises européennes. Au service des entreprises, la CCI Wallonie et les Chambres locales s’inscrivent dans cette dynamique et mettent en œuvre un programme de coopération avec une homologue, la CCI du Bénin. Cofinancé par l’APEFE, ce programme vise à partager expériences et expertises entre Chambres et à mettre en contact des entreprises wallonnes et béninoises dans la perspective de partenariats mutuellement profitables.

POURQUOI LE BÉNIN ? Ce pays a connu un taux de croissance de 4 % en 2016 (5,4 % en 2017 selon les prévisions de la Banque Mondiale). Francophone et partenaire privilégié de coopération de la Belgique et de la Wallonie, son économie voit le secteur privé y jouer un rôle prépondérant et la stabilité démocratique y est exemplaire. À la fois maritime et central, le Bénin constitue la porte d’entrée d’un marché de 300 Mios de consommateurs, dont le grand voisin qu’est le Nigeria (pays africain de loin le plus peuplé avec 187 Mios d’habitants): Lagos est à une centaine de km de Cotonou.

Une première année de coopération entre CCI a permis de construire un mécanisme de mise en contact de partenaires potentiels, wallons et béninois, déjà utilisé avec succès.

QUE PROPOSONS-NOUS AUX ENTREPRISES WALLONNES ?

1. Des contacts et une mission multisectorielle : si vous souhaitez des contacts avec des entreprises béninoises dans une optique de partenariat, nous veillerons, avec la CCI Bénin, à susciter et vous communiquer les marques d’intérêt d’entreprises béninoises complémentaires.
Vous pourrez également prendre ou renforcer ces contacts à l’occasion d’une mission économique que nous organiserons au Bénin la semaine du 27 novembre de cette année.

2. Une table ronde « Santé » : les entreprises wallonnes du secteur de la santé pourront participer à une table ronde qui sera organisée à Cotonou durant cette même semaine du 27 novembre.
Elles y rencontreront les autorités béninoises, des bailleurs de fonds internationaux et des opérateurs et entreprises béninoises du secteur.

Éléments relatifs au secteur de la santé au Bénin

On retrouve les éléments suivants dans le document « Le Bénin Révélé », programme d’actions gouvernementales du Bénin, impulsé et coordonné par la Présidence de la République:

« La gouvernance insuffisante du secteur de la santé pénalise la mobilisation de ressources nécessaires pour répondre aux besoins importants d’infrastructures et de rationalisation de la répartition du personnel de santé. La normalisation des pratiques médicales et le contrôle de la qualité de soins sont quasiment absents. La population reste vouée à elle-même avec une politique d’urgence inefficace voire inexistante et la prolifération de faux médicaments. La médecine traditionnelle reste peu développée et peu encadrée. ».

Il convient donc de réorganiser le système de santé pour une couverture sanitaire plus efficace, en référence à l’ODD 3 (« donner aux individus l’opportunité de mener une vie saine et promouvoir le bien-être pour tous et à tous les âges »), et ce à travers:

1. l’amélioration de la gouvernance et la gestion des ressources dans le secteur santé
2. l’accès universel aux services de santé et une meilleure qualité des soins
3. le renforcement du partenariat pour la santé.

Les 5 domaines d’intervention pour la période 2016-2021 sont les suivants :
1. réduction de la mortalité maternelle et infantile, prévention et lutte contre la maladie et amélioration de la qualité des soins
2. valorisation des ressources humaines
3. renforcement du partenariat dans le secteur et promotion de l’éthique et de la responsabilité médicale
4. amélioration du mécanisme de financement du secteur
5. renforcement de la gestion du secteur.

Les réformes évoquées pour la santé sont :

1. la création de 3 agences nationales (gestion de la médecine hospitalière, de la gestion de la santé primaire et du contrôle qualité des pratiques de la santé)
2. la révision du cadre réglementaire de la distribution des médicaments
3. l’opérationnalisation d’un dispositif d’assurance maladie permettant l’accès de tous aux soins de santé
4. des mesures incitatives (fiscales, financières, etc…) pour l’investissement privé dans le secteur (centres de diagnostic, laboratoire biomédical, imagerie médicale, radiothérapie, etc…).

– On retrouve également dans le programme quelques nouveaux projets sectoriels :

1. Construction et équipement d’un nouveau Centre hospitalier universitaire (l’actuel CNHU de Cotonou devenant un Centre hospitalier départemental)
2. Renforcement du plateau technique des centres hospitaliers départementaux existants
3. Construction et équipement de 5 hôpitaux de zone/référence ( regroupement de plusieurs communes en zones sanitaires)
4. Construction et équipement d’un laboratoire d’anatomie pathologique
5. Construction et équipement de 3 unités de dialyse (Mono, Ouémé, Atacora)
6. Construction et équipement de trois antennes de l’Agence nationale de transfusion sanguine (Porto-Novo, Abomey, Parakou)
7. Construction d’un laboratoire de contrôle, de recherche et d’innovation pour les médicaments à base de plantes
8. Acquisition de 2 IRM (Cotonou, Parakou) et de 3 scanners (Atacora, Borgou et Mono)
9. Acquisition de 35 ambulances
10. Autonomisation des formations sanitaires en eau et en énergie
11. Construction d’un laboratoire de biologie
12. Recrutement et formation (initiale et continue) de médecins spécialistes et paramédicaux.

3. Des actions communes sur marchés tiers :

La mission organisée pour la semaine du 27 novembre permettra également aux entreprises wallonnes des secteurs « sous-traitance automobile » et « agro-alimentaire », en partenariat avec des entreprises béninoises, d’explorer le Nigeria, marché voisin, intéressé par des composants, équipements et technologies pour la production automobile et par des produits agro-alimentaires et processus de contrôle et d’amélioration de la qualité de tels produits.
Il en va même pour le secteur agro-alimentaire vis-à-vis du Togo, autre voisin du Bénin.

CONTACTEZ LA RESPONSABLE INTERNATIONALE DE VOTRE CCI LOCALE * SI VOUS ÊTES INTÉRESSÉ PAR :

1. L’IDENTIFICATION DE PARTENAIRES POTENTIELS AU BÉNIN
2. UNE PARTICIPATION À LA MISSION MULTISECTORIELLE AU BÉNIN (SEMAINE DU 27 NOVEMBRE)
3. L’IDENTIFICATION DE PARTENAIRES POTENTIELS AU BÉNIN DANS LE SECTEUR DE LA SANTÉ
4. UNE PARTICIPATION À LA TABLE RONDE « SANTÉ » AU BÉNIN (SEMAINE DU 27 NOVEMBRE)
5. L’IDENTIFICATION DE PARTENAIRES POTENTIELS BÉNINOIS POUR L’APPROCHE DES MARCHÉS <> NIGÉRIAN (AUTOMOBILE) <> NIGÉRIAN (AGRO-ALIMENTAIRE) <> TOGOLAIS (AGRO-ALIMENTAIRE)
6. UNE PARTICIPATION À LA MISSION D’APPROCHE DE CES MARCHÉS DEPUIS LE BÉNIN (SEMAINE DU 27 NOVEMBRE)

* Contacts dans vos CCI’s :

A la CCI Brabant wallon
• Dominique Verleye, International Relations Manager
• Tél : 067 89 33 32
• E-mail : dominique.verleye@ccibw.be
A la CCI Liège-Verviers-Namur
• Anne Pirlet
• Tél : 0479 98 01 87
• E-mail : ap@ccilvn.be
A la CCI Hainaut
• Audrey Vassart
• Tél : 071 53 28 73
• E-mail : audrey.vassart@ccih.be
A la CCI Luxembourg belge
• Anne-Michèle Barbette
• Tél : 061 29 30 45
• E-mail : am.barbette@ccilb.be
A la CCI Wallonie Picarde
• Catherine Esarte
• Tél : 069 89 06 80
E-mail : c.esarte@cciwapi.be

Du pain sur la planche pour les gouvernements wallon et de la Fédération Wallonie Bruxelles !

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Ø  L’offre d’emploi  ne manque pas. Le seul FOREM reçoit plus de 200.000 offres par an.

Ø  Sur le site web du Forem, un particulier peut actuellement rechercher un emploi parmi environ 34.000 offres proposées.  Mais une entreprise peut chercher un profil adéquat dans à peine 28.000 CV. De nombreuses entreprises ne passent plus par le Forem pour leur recrutement, faute d’adéquation entre l’offre et la demande.

Ø  Notre enseignement ne se porte pas bien mais le Pacte pour un Enseignement d’eExcellence entend le booster.

Ø  L’encadrement et la formation des demandeurs d’emploi peuvent mieux faire, tels sont aussi les objectifs du nouveau contrat de gestion du FOREM.

L’UWE, l’UCM et la Chambre Wallonne de Commerce et d’Industrie demandent aux Ministres d’accélérer le tempo.

La presse s’est faite l’écho d’un certain malaise des parents face à l’enseignement. D’une part, ce malaise ne fait que confirmer les résultats décevants tant de PISA que du dernier CEB. D’autre part, de nombreuses entreprises constatent que les qualifications des jeunes ne sont pas toujours au rendez-vous de l’emploi. Par ailleurs, la Wallonie est  une région qui doit augmenter ses capacités à l’exportation. La Wallonie  engrange moins de  20% des exportations belges alors qu’elle compte  un tiers de sa population. Les entreprises ont dès lors besoin de personnel polyglotte, linguistiquement prêt à s’attaquer à l’exportation.

L’enseignement qualifiant reste trop souvent un second choix, les parents privilégiant l’enseignement de transition vers des études supérieures. Or les entreprises ont besoin de personnel technique et manuel, de jeunes dont les études qualifiantes sont  un véritable choix pour eux. Les diplômes du qualifiant doivent être revalorisés en intégrant les référentiels qui sortent du SFMQ (Service Francophone des Métiers et Qualifications), ce qui est encore trop peu le cas. En effet en 2018-2020 seulement 20 des 55 profils métiers finalisés seront repris par l’enseignement.

Voilà deux exemples qui montrent l’urgence de mettre en place le pacte pour un enseignement d’excellence.

Quant à la politique régionale pour l’emploi, nul ne conteste que l’accompagnement des demandeurs d’emploi doit être personnalisé en fonction du profil de la personne et que son but doit être l’insertion à l’emploi. Pour ce faire, comme le prévoit l’article 15 du nouveau contrat de gestion, le FOREM doit tester les compétences et le positionnement métier du plus grand nombre possible de demandeurs d’emploi. Actuellement le positionnement métier se fait encore trop souvent sur base déclarative du demandeur d’emploi. Ceux qui doivent faire l’objet de ce positionnement métier sont par définition, ceux qui ne sont pas diplômés ou ceux dont la certification est périmée. Forts de ce positionnement métier, ces demandeurs d’emploi peuvent être orientés le cas échéant vers des formations des métiers en demande pour autant que préalablement ils reçoivent les prérequis nécessaires.

Ceci n’est qu’un exemple des améliorations nécessaires du fonctionnement du FOREM, dans le cadre du nouveau contrat de gestion.

Ne perdons pas de temps face à la reprise économique qui se dessine en Europe et qui par définition doit permettre à plus de wallons de trouver un emploi soit en Wallonie soit à Bruxelles ou en Flandre. Beaucoup d’entreprises se plaignent de ne pas trouver la main d’œuvre dont ils ont besoin et ne voient pas l’intérêt de recourir au FOREM. Ce sont des réalités qui ne peuvent être niées et qui doivent trouver une réponse dans le cadre de la mise en œuvre rapide des politiques wallonne et de la Fédération Wallonie Bruxelles.

CCI Wallonie : des messages intéressants pour les entreprises

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La CCI Wallonie acte favorablement que le nouveau gouvernement wallon s’inscrit positivement dans la lancée des mesures prises précédemment en faveur des entreprises. La Wallonie a en effet besoin de cohérence prospective et de consensus à moyen et long terme entre ses parties prenantes (gouvernements, formations politiques, partenaires et acteurs sociaux et économiques, société civile…) pour garantir le meilleur impact sur l’emploi et l’activité des entreprises.

En se réjouissant de la priorité donnée à l’emploi, la CCI Wallonie apprécie l’accent mis sur l’efficience et la responsabilisation du service public ainsi que sur la simplification administrative. Dans le même esprit, elle insiste pour qu’en tout état de cause, les compétences de la Fédération Wallonie-Bruxelles, tout particulièrement l’enseignement, et celles de la Région Wallonne soient exercées en parfaite complémentarité et efficience globale.

D’autre part, concernant les mesures prises par le gouvernement fédéral, la CCI Wallonie note avec satisfaction la réduction du taux de l’impôt des sociétés. Il s’agit là d’un élément-clé pour la compétitivité de notre économie et l’attractivité de nos Régions.

CCI Wallonie et actualité politique

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La Chambre Wallonne de Commerce et d’Industrie (CCI Wallonie) rappelle que pour pouvoir contribuer au développement inclusif et à la prospérité, les entreprises wallonnes ont besoin de compétitivité… mais aussi d’un environnement régional attractif et stable.

L’attractivité est pour une bonne part tributaire de l’image donnée par les Autorités publiques et du respect qu’elles portent aux citoyens et aux entreprises. La bonne gouvernance contribue ainsi aux relations harmonieuses entre la société civile et les acteurs économiques.

La stabilité souhaitée consiste à éviter des ruptures trop fréquentes de politiques économiques et l’incertitude chronique qui peut en résulter. La Wallonie et ses entreprises ont besoin de perspectives à moyen et long terme dépassant le stade – trop bref, généralement, pour en voir des effets structurels – de la législature de 5 ans. Elles craignent le court-termisme politicien, avec les interruptions et périodes de non-réactivité publique qu’il peut induire. Tout signe d’instabilité porte en outre atteinte à l’image de marque.

Il est par contre souhaitable de réussir le Grand acte de gouvernance collective que constituerait un Plan Marshall Wallon 2037, à base élargie, élaboré par les formations politiques démocratiques, les partenaires sociaux et la société civile, mentionnant notamment les engagements des uns et des autres pour renforcer l’attractivité de la Région.

Notre Charte des valeurs

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L’intérêt des entreprises fait partie intégrante de l’intérêt général: pas de profit, pas d’entreprise; pas d’entreprise, pas d’emploi.

Les CCI entendent contribuer à cet intérêt général en étant et agissant en faveur des entreprises par les services, prises de position et dialogues avec les autorités publiques et les autres parties prenantes. Il s’agit de contribuer ainsi à leur développement, à leur expansion, à leur internationalisation volontaire et à leur créativité libérée. Dans cet esprit, les CCI mettent la disponibilité et la proximité au premier rang de leurs principes d’action vis-à-vis des entreprises: parler avec celles-ci, parler d’elles, parler pour et par elles, et ce tout au long de leurs processus, de la conception à l’éventuelle transmission.

Les CCI se retrouvent ainsi pleinement dans ce qui a été appelé la glocalisation, où l’on est à la fois acteurs du cadre local et tisseurs de relations de partenariat partout dans le monde, notamment au travers de la grande famille planétaire constituée par les CCI.

Leur raison d’être et leurs actions sont également sous-tendues par d’autres valeurs, à la fois balises et stimulants, comme:

– la dignité humaine

– l’égalité homme / femme

– le développement durable

– l’économie de partage et l’économie circulaire

– la liberté d’entreprendre et d’exporter

– le dialogue social

– la transparence et la bonne gouvernance (de soi-même comme des services publics)

– le principe de confiance et la simplification administrative

– une Europe au service de ses peuples.

Les CCI wallonnes, fédérées au sein de la CCI Wallonie, sont vivement attachées au développement de leur Région et se mobilisent en sa faveur. Elles considèrent que la construction de l’avenir wallon nécessite un pacte prospectif d’engagements complémentaires et convergents, axés sur les mêmes objectifs et liant les autorités gouvernementales, les formations politiques, les partenaires sociaux et les forces vives. Les CCI de Wallonie sont prêtes à initier et participer à un tel processus.