Coopération avec la CCI de Katowice

Posted on Posted in Mots du président
De gauche à droite: Tadeusz DONOCIK, Président de la CCI de Katowice, Philippe SUINEN, Président de la CCI Wallonie et Jacek KARCZEWSKI, Vice-Président de l’Association France-Pologne

Cette rencontre le 18 mai à Katowice, à l’occasion de l’European Economic Congress, a permis d’entamer une collaboration pragmatique entre les deux CCI en vue de B2B et autres contacts réunissant des entreprises des deux régions. Katowice est la capitale de la Silésie, 1ère région industrielle de Pologne.

Le point sur la CCI Wallonie

Posted on Posted in Mots du président

L’assemblée générale de la Chambre wallonne de Commerce et d’Industrie (CCI Wallonie), le 13 mai dernier, a permis de faire le point et accentuer le mouvement sur les avancées et la contribution au développement des entreprises wallonnes et de la Région.

Ces bons résultats sont basés notamment sur la force des membres de la CCI Wallonie, en l’occurrence les 5 Chambres de Liège-Verviers-Namur, du Luxembourg belge, du Brabant wallon, du Hainaut et de la Wallonie picarde (sans oublier Eupen-Malmedy-St Vith comme membre associé). Toutes en bonne situation financière, elles comptent ensemble 6.150 membres, 83 membres du personnel et mettent 26 programmes différents à la disposition des entreprises wallonnes, formant par exemple plus de 2.000 personnes chaque année.

Toutes ont soutenu la CCI Wallonie dans un incessant travail de défense et promotion des entreprises wallonnes. Ainsi, au niveau des positions prises et répétées, la CCI Wallonie a prôné la mise en meilleure compétitivité de nos entreprises wallonnes, ce qui passe par plusieurs revendications et points importants:

# l’allègement des charges (impôts et cotisations) sur les coûts de production, vu le handicap de compétitivité subsistant avec nos voisins concurrents;

# la simplification administrative et la suppression des nœuds administratifs (ainsi, un nouveau formulaire ne devrait être créé que si l’on en supprime deux autres);

# l’amélioration du climat social et la levée (ou la non-répétition) des blocages qui ternissent l’image de marque de la Wallonie, comme la grève passée à la SNCB, les blocages dus à des transporteurs routiers ou la situation dans les prisons;

# le dépassement du « court-termisme de législature », en conviant les différentes parties prenantes de Wallonie (Gouvernements, partis démocratiques d’opposition, partenaires sociaux) à se mettre d’accord sur les objectifs et lignes directrices du redéploiement de la Wallonie à moyen et long terme.

D’autre part, un grand nombre d’actions positives sont en cours et menées par la CCI Wallonie:

<> la mise en œuvre de partenariats avec d’autres chambres de commerce à l’étranger, afin de pouvoir organiser des contacts d’entreprises;

<> la clarification, avec l’AWEx, des modalités communes pour l’incitant « traductions techniques » via les secrétariats d’intendance à l’exportation;

<> un partenariat positif avec l’AEI (Agence Wallonne pour l’Entreprise et l’Innovation), en commençant par l’action préventive visant au redéveloppement (ou rebond) d’entreprises;

<> l’élaboration et la diffusion, dans le cadre international des CCI, d’un message reconstitutif de l’image de marque de la Wallonie;

<> en relation directe avec les préoccupations relatives à l’emploi, le renforcement et la promotion de formules pragmatiques comme le groupement d’employeurs ou la formation en alternance.

Et la CCI Wallonie va aussi de l’avant pour épauler encore mieux les entreprises vers le futur et ses enjeux. Elle a ainsi ouvert, avec ses membres, un chantier sur la (r)évolution de leur « business model » : de quoi prendre en compte et anticiper les changements (révolution des médias sociaux, internet des objets, économie de partage, auto-production d’énergie, nouvelle mobilité, circuits courts, partenariats intercontinentaux en systèmes ouverts pairs à pairs, etc…).

Tout comme le bon sens et l’intérêt général, ceux d’une meilleure défense des entreprises, plaident pour un rapprochement de la CCI W avec l’UWE, en termes tant de positions communes que de complémentarité des rôles. « Il n’y a pas de hasards, il n’y a que des rendez-vous. » (Paul Eluard).

« La Wallonie a besoin de plus d’entreprises et de plus d’entreprises en croissance »

Posted on Posted in Mots du président

La Chambre Wallonne de Commerce et d’Industrie (CCI Wallonie) a tenu ce vendredi 13 mai son assemblée annuelle sous la présidence de Philippe Suinen. Avec les Présidents des Chambres membres (Brabant Wallon, Hainaut, Liège – Verviers – Namur, Luxembourg Belge et Wallonie Picarde), il a fait le point sur leur contribution au développement des entreprises wallonnes, la situation de la Région et les perspectives d’amélioration de cet apport.

Ainsi, le constat de base est bien connu: « Pas de profit, pas d’entreprise. Pas d’entreprise, pas d’emploi ». Philippe Suinen poursuit: « La Wallonie, les Wallonnes et les Wallons ont besoin de plus d’entreprises et de plus d’entreprises en croissance. La famille CCI parle avec les entreprises, parle d’elles et pour elles: la croissance et le développement durable de nos entreprises, cela fait partie aussi de l’intérêt général wallon. »

La bonne santé financière des différentes CCI de Wallonie et leur force de 6.150 membres ont également été soulignées: « 26 programmes différents sont à la disposition des entreprises wallonnes et plus de 2.000 personnes sont formées chaque année. Nous sommes aussi le relais des entreprises dans la diffusion de leurs besoins et préoccupations vers les autorités ».

Ainsi, le besoin de plus de compétitivité est important et il passe par plus de simplification administrative (« + 1 formulaire = – 2 formulaires »), par la poursuite de l’allègement des charges et par une meilleure image de la Wallonie. « La Wallonie ne peut pas se mettre dans une situation isolée d’accentuation du Belgium – bashing, avec des blocages sociaux n’apparaissant que sur son territoire, comme cela a été le cas à la SNCB, dans les prisons ou au niveau du transport routier ».

La Chambre Wallonne de Commerce et d’Industrie confirme sa disponibilité à collaborer avec toutes les parties prenantes en Wallonie pour éviter des contre-signaux négatifs et valoriser les atouts et progrès de la Wallonie.

Philippe Suinen insiste pour renforcer la représentation des entreprises dans ce processus de cohérence wallonne: « Le rapprochement de la CCI Wallonie avec l’UWE est une œuvre de bon sens et d’intérêt général pour faire entendre encore plus clairement la voix des entreprises: expression commune de points de vue, complémentarisation des autres missions. »

La CCI Wallonie : compassion et résilience

Posted on Posted in Mots du président

Suite aux événements tragiques du 22 mars, la Chambre Wallonne de Commerce et d’Industrie (CCI Wallonie) exprime sa profonde tristesse et sa compassion pour les victimes et leurs familles.

Chers Collègues des Chambres de Commerce et d’Industrie,

Je communique avec vous comme Président de la Chambre Wallonne de Commerce et d’Industrie (CCI Wallonie). Nous faisons partie, comme vous, du réseau mondial des Chambres et tenons à souligner combien nous avons été sensibles aux marques de sympathie reçues suite aux attentats à Bruxelles. 

Nous considérons que la meilleure manière de contrecarrer le terrorisme est d’augmenter la dimension humaine et, par les entreprises, de créer encore plus de valeur et d’inclure chacun dans ce développement.

La Wallonie est l’une des 3 Régions de la Belgique, pays multilingue et capitale de l’Europe. Avec nos quelque 5000 membres de la CCI Wallonie, nous voulions vous envoyer ce message avec quelques éléments de présentation et restons à votre disposition pour échanger et agir ensemble.

# La Wallonie est 16ème au classement général des 180 régions européennes les plus intéressantes pour les investisseurs (Financial Times, 02/2014)

# La Wallonie est région n° 1 en Europe pour la logistique (Cushman & Wakefield, 2009 – dernier classement réalisé)

# La Wallonie est la 3ème meilleure localisation pour l’e-commerce dans l’espace Allemagne – UK – France – Benelux (étude 2014 de PWC pour l’Institut Flamand de Logistique)

# Liege Airport est classé meilleur aéroport cargo d’Europe (Congrès 2014 de l’Air Cargo Logistics à Singapore)

# Brussels South Charleroi Airport a été classé 3ème meilleur terminal low cost du monde, après Kansai (Japon) et Londres (Stansted) (World Airports Awards, 2015, Skytrax)

# En Wallonie, les universités, les centres de recherche et les entreprises se sont investis, avec le soutien du Gouvernement régional dans des clusters d’excellence, notamment en science du vivant, aéronautique, agro-alimentaire, génie mécanique, logistique, technologies vertes, économie circulaire et numérique

# Notre pays, la Belgique, est classée 4ème dans le monde en matière d’innovation (Fraunhofer ISI, ZEW et MERIT, 2015)

# Le réseau routier belge est le plus dense du monde et le réseau ferroviaire a la 4ème plus grande densité

En représentant 0,15 % de la population mondiale, la Belgique est le 13ème exportateur mondial de marchandises et le 12ème exportateur mondial de services (WTO 2014)

# ….et la Belgique est le 13ème pays le plus heureux du monde (Réseau de solutions pour le développement durable, ONU).

Cela nous permet de vous souhaiter aussi votre part de bonheur et de vous remercier de votre bonne attention.

Bien à vous,

Philippe Suinen,

Président,

CCI Wallonie

p.suinen@cciwallonie.be

 

Les Chambres de Commerce et d’Industrie de la Grande Région agissent pour la performance économique du tissu entrepreneurial régional

Posted on Posted in CCI Wallonie

Dans le cadre de ses actions entreprises en faveur du développement économique de la Grande Région, la Chambre de Commerce du Grand-Duché de Luxembourg a accueilli le 27 janvier dernier les Directeurs Généraux des Chambres de Commerce et d’Industrie de Wallonie (dont la CCI du Luxembourg belge et d’Eupen-Malmedy-St.Vith), de Lorraine, de Rhénanie-Palatinat et de la Sarre. Ces réunions, qui se déroulent 2 fois par an, permettent une concertation mutuelle sur des sujets d’actualité économique et politique touchant de près la vie des entreprises de la Grande-Région, alimentant et dynamisant ainsi leurs liens de coopération.

Les préoccupations et les défis majeurs du moment rencontrés par les entreprises régionales sont la simplification administrative, un accompagnement pluridisciplinaire de plus en plus spécialisé, la coopération au niveau de la formation professionnelle transfrontalière, ou encore la transmission d’entreprise.

La problématique des réfugiés a aussi été longuement débattue, au moment où l’afflux record de migrants fait vaciller la notion de libre circulation dans l’espace Schengen qui, pour les entreprises, signifie la libre circulation des biens, des services, des travailleurs et des capitaux. Dans ce contexte, les différents représentants ont échangé sur l’opportunité que l’intégration des bénéficiaires de protection internationale sur le marché de l’emploi peut présenter, à travers le développement d’initiatives spécifiques visant à promouvoir la disponibilité de main d’œuvre qualifiée au sein de la Grande Région.

Un échange a également pu être mené sur l’importance, pour le réseau des CCIs, de développer des services innovants et à valeur ajoutée pour les chefs d’entreprise, une autre thématique prioritaire que les différents représentants ont convenu de poursuivre de manière encore plus soutenue à l’avenir.

Les participants à la réunion ont décidé de renforcer encore leur coopération par la création d’un
« Collège des CCIs de la Grande Région » qui s’inscrira dans la tradition de l’ancien Conseil Interrégional des Chambres de Commerce de la Grande Région qui existait depuis les années ’90. Philippe Suinen, président de la CCIW (Chambre Wallonne de Commerce et d’Industrie) a été chargé de rédiger un projet de charte pour cette coopération renforcée.

Coordonné et animé par le Grand-Duché de Luxembourg, avec des pôles de responsabilité et des focus d’intérêts répartis entre les différentes CCIs membres, ce Collège aura pour objectif d’intensifier les échanges d’expériences, de veiller à une représentation conjointe des intérêts à travers des prises de position sur des sujets en relation avec les défis et les enjeux majeurs des entreprises régionales et d’organiser des actions de promotion communes au sein de la Grande Région afin de stimuler les opportunités d’affaires et de favoriser les contacts.

La démarche est très logique, au vu de la force économique de la Grande Région, qui compte 11,2 millions d’habitants au centre de l’Europe occidentale et au cœur de l’Union européenne (Wallonie, Luxembourg, Lorraine, Rhénanie-Palatinat et Sarre). « Il s’agit », martèle Philippe Suinen, « de mettre nos entreprises en situation de bénéficier des atouts de cet espace porteur, en termes de partenariats inter-entreprises et d’approche conjointe de nouveaux marchés.

Pour les CCIs, la mise en place et le fonctionnement de ce Collège devra s’inscrire dans l’optique d’une collaboration rapprochée avec les différentes instances de la Grande Région poursuivant des buts identiques, et en particulier les groupes de travail du Sommet ainsi que la Maison de la Grande Région à Esch-sur Alzette, officiellement inaugurée le 17 juin 2015.

Belgium self-bashing

Posted on Posted in Mots du président

L’exportation, comme l’investissement étranger, nécessitent aussi bien des déplacements de notre part à l’étranger que l’invitation et la visite en Belgique de clients et partenaires de nos entreprises. Or, contrairement à la plupart de leurs concurrents européens, les entreprises wallonnes éprouvent les plus grandes difficultés à inviter leurs clients, partenaires et représentants en Belgique.

Au nom de la Chambre wallonne de commerce et d’industrie et des Chambres qui en sont membres, Philippe Suinen, son Président, appelle à dénouer le sac de nœuds administratif localisé à l’Office des Étrangers :
« Nos entreprises sont pénalisées par leurs autorités lorsque leurs invités doivent demander leur visa auprès d’un autre pays Schengen et passer là avant de regagner notre pays. BONJOUR LA GÊNE POUR NOS ENTREPRISES: ce n’est pas le moyen idéal de les aider et d’aider leurs relations à aimer notre pays. J’appelle cela du BELGIUM SELF-BASHING ».

Grève du rail : « N’isolez pas la Wallonie », demande la Chambre wallonne de Commerce et d’Industrie

Posted on Posted in Mots du président

« N’isolez pas la Wallonie, s’il-vous-plaît ! ». Le président de la Chambre wallonne de Commerce et d’Industrie, Philippe Suinen, lance un appel aux syndicats du sud du pays et demande, dans un communiqué en réaction à la grève qui paralyse le rail, essentiellement dans le sud du pays, « que chacun mesure les conséquences de ses actes ».

Selon Philippe Suinen, « la situation actuelle est doublement dommageable : au niveau d’abord de l’image de la Wallonie, mais aussi quant aux communications de la Wallonie avec l’étranger ». Le président de la Chambre du Commerce rappelle l’importance à ses yeux du rétablissement du Thalys wallon Liège-Paris via Namur, Charleroi et Mons ainsi que de la création de liaisons plus rapides entre Charleroi et Amsterdam.

Le Soir : 06/01/2016

Nos entrepreneurs ne demandent pas de « cadeaux » !

Posted on Posted in Mots du président

Peut-on parler de « cadeaux » lorsqu’il s’agit de faire disparaître les inégalités de contexte national en mettant nos entreprises au même niveau que la moyenne de leurs concurrents ? »

Difficile de ne pas vous faire partager mon irritation quand j’entends parler de « cadeaux aux entreprises ».

Les entrepreneurs et les entreprises ne demandent pas de « cadeaux ». Ils souhaitent tout simplement se battre à armes égales avec leurs concurrents ouest-européens sur les différents marchés à l’exportation. Et ce n’est actuellement pas le cas, même si les derniers chiffres complets remontent à 2010: ceux-ci indiquent en effet un handicap de 16,5 % au niveau des coûts salariaux par rapport à la moyenne pondérée des trois pays voisins (depuis avant 1996).

Le principe d’égalité valant pour les personnes physiques comme pour les personnes morales, peut-on parler de « cadeaux » lorsqu’il s’agit de faire disparaître les inégalités de contexte national en mettant nos entreprises au même niveau que la moyenne de leurs concurrents ? Poser la question, c’est y répondre. Nos entreprises, ce sont les personnes qui y travaillent et réaliser cet objectif revient à mettre, au niveau de la compétitivité des coûts salariaux et de sa liaison avec l’emploi, nos travailleurs au même niveau que ceux des entreprises des pays voisins et ce, notamment vis-à-vis des perspectives d’exportations. On sait que, depuis 10 ans, la part de marché de la Wallonie dans les exportations mondiales est passée de 0,54 à 0,48 %, ce qui correspond à une perte de parts de marché. Par contre, il semble que la Wallonie n’ait pas à rougir de la part prise par ses entreprises dans les exportations de l’Union Européenne à 15 vers le reste du monde.

La baisse des cotisations sociales sur le travail, décidée par le Gouvernement fédéral, constitue un pas dans la bonne direction, de même que les décisions prises par le Gouvernement Wallon. Il serait néanmoins intellectuellement très malhonnête d’affirmer que cela réduira en grande partie le handicap évoqué plus haut.

Deux points ne doivent pas être perdus de vue dans l’aventure :

– la compétitivité est un concept global dans lequel on retrouve également d’autres ingrédients, parfois difficilement chiffrables. Il n’empêche que la productivité constitue un facteur généralement positif, à l’avantage des entreprises wallonnes, incontestablement améliorable par une formation plus adaptée, principalement la formation en alternance. Il y a aussi, entre autres, la créativité, particulièrement stimulée par une Wallonie qui n’entend pas se reposer sur ses lauriers de sa nomination en 2013 comme « District Européen de Créativité ». Le génie à l’exportation est une forme de créativité;

– ce qui vaut pour les exportations vaut, plus en amont, pour les investissements étrangers et même pour la situation de nos entreprises en concurrence avec des entreprises étrangères sur des marchés publics belges. Dans tous les cas, la compétitivité, notamment au niveau des coûts, constituera un critère de victoire et donc d’élimination.

Il revient également aux entreprises de s’inscrire dans ce mouvement d’amélioration de la compétitivité, qui vise clairement leur expansion plutôt qu’un statu quo. Elles recevront ainsi leur dû, et ce… sans « cadeaux ».

Philippe Suinen, Président de la Chambre wallonne de Commerce et d’Industrie

Chambre wallonne de Commerce et d’Industrie: les 5 lignes directrices

Posted on Posted in Mots du président

1. MAILLAGE
Un des points forts des chambres de commerce et d’industrie est qu’elles combinent enracinement local et insertion dans un réseau mondial d’homologues (« GLOCALISATION »). Une attention toute particulière est à porter à la valorisation de ce formidable atout, ce bien entendu au profit des entreprises wallonnes et du développement de l’activité économique et de l’emploi dans notre Région.

On peut d’écrire l’opportunité en plusieurs cercles concentriques:
– la Wallonie d’abord, au départ du rôle de chaque CCI de contribuer, avec les autres opérateurs, à la stratégie de développement de sa sous- région et d’y inscrire des enjeux de dimension wallonne, comme le Plan Marshall 2022 ou plus particulièrement les pôles de compétitivité, la dorsale ferroviaire wallonne ou l’attraction des investissements;
– les espaces de voisinage de la Wallonie, notamment Brussels Metropolitan, nos partenaires du VOKA (au sein aussi de la Fédération nationale des Chambres de Commerce belges) ainsi que les chambres de commerce étrangères voisines s’inscrivant dans le développement transfrontalier, la coopération territoriale européenne et ses programmes ( Eurométropole Lille-
Courtrai-Tournai, France-Wallonie-Flandre, Grande Région et Euregio Meuse-Rhin);
– les autres chambres de commerce en Europe et sur les autres continents, en liaison avec le réseau des chambres de commerce belgo-luxembourgeoises à l’étranger.

CE MAILLAGE ACTIF PREND PLUSIEURS FORMES, DONT :

  • AU NIVEAU WALLON, L’ÉCHANGE DES BONNES PRATIQUES ENTRE LES CHAMBRES (« bibliothèque des bonnes actions »)
  • AU NIVEAU INTERNATIONAL, LA VALORISATION PAR LA
    CCIW, CHAQUE ANNÉE, D’UNE COLLABORATION STRUCTURELLE AVEC UNE CHAMBRE DE COMMERCE ÉTRANGÈRE NON VOISINE (MISSION ÉCONOMIQUE ET RECHERCHE DE COMPLÉMENTARITÉS ENTRE MEMBRES).

2. UN ENVIRONNEMENT DE COMPÉTITIVITÉ
L’apolitisme des CCI ne les empêche pas de refléter le point de vue de leurs membres et de rechercher sans cesse ce qui est le mieux pour eux. On connaît la formule « Pas de profit, pas d’entreprise. Pas d’entreprise, pas d’emploi ».

Les entreprises ont un besoin énorme d’un cadre favorisant l’attractivité, la compétitivité et la créativité, un cadre aussi permettant d’oser et de faire du « smart & amazing entrepreneurship ».
Et les fondements même de notre modèle dit rhénan (combinant efficience économique et justice sociale) risquent d’être complètement remis en cause si nos entreprises sont confrontées à des difficultés de compétitivité ne leur permettant pas de rivaliser correctement avec leurs concurrentes européennes. Certes, la compétitivité est un concept assez large, incluant notamment les relations sociales, la créativité, l’innovation technologique, la qualité du marketing et du design, etc.. Il n’empêche que les coûts de production (notamment les salaires et l’énergie) ainsi que les charges administratives constituent des éléments de référence importants qui méritent une comparaison permanente avec ceux de nos concurrents européens, à commencer par nos voisins. En outre, ces points sont systématiquement repris dans les questions posées par les investisseurs étrangers potentiels.

CE BENCHMARKING PERMANENT INDUIT LES MODALITÉS SUIVANTES :

  • L’ADOPTION DE MÉCANISMES DE CORRECTION CONCERTÉS
  • LA GESTION DE L’EFFET-RETOUR PAR UN SYSTÈME DE RÉDUCTION GRADUELLE DE TAUX, BÂTI SUR LA CORRÉLATION ENTRE UNE RÉDUCTION PROGRESSIVE GARANTIE SUR UNE PÉRIODE DE QUELQUES ANNÉES ET UN MEILLEUR RENDEMENT DE L’IMPÔT OU DE LA COTISATION
  • UNE POLITIQUE ÉNERGÉTIQUE GLOBALE PRENANT EN COMPTE LES BESOINS COMPÉTITIFS DE NOS ENTREPRISES
  • UN PROCESSUS CONTINU DE SIMPLIFICATION ADMINISTRATIVE, BASÉ SUR LE PRINCIPE DE CONFIANCE ET ÉVITANT À L’ENTREPRISE DE DEVOIR RÉINSCRIRE SYSTÉMATIQUEMENT TOUS SES ÉLÉMENTS D’IDENTIFICATION

3. COHÉRENCE WALLONNE
La Wallonie se redresse et l’urgence doit être à l’ordre du jour: le mouvement est à amplifier et à accélérer en ne dispersant pas les forces. Un esprit général d’action commune s’impose pour valoriser les points forts de la Wallonie, remédier à ses faiblesses et lever les obstacles affectant son développement: il est fait de consensus au niveau des familles politiques francophones et des partenaires sociaux. En s’inspirant ainsi du vieil adage africain: « Tout seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin. »

C’EST AINSI QUE LA NÉCESSAIRE COHÉRENCE WALLONNE PASSE PAR :

  • DES POSITIONS COMMUNES À PRENDRE PAR LES LES TROIS ORGANISATIONS OMNISECTORIELLES WALLONNES REPRÉSENTATIVES DES ENTREPRISES (UWE, UCM ET CCIW);
  • UN PARTENARIAT ÉTROIT ENTRE LES CCIW ET L’AWEX;
  • UNE RECONNAISSANCE DE L’APPORT DE LA DIVERSITÉ CULTURELLE ET PARTICULIÈREMENT DES DIASPORAS D’IMMIGRATION AU DÉVELOPPEMENT DE LA WALLONIE, NOTAMMENT PAR L’ACCOMPAGNEMENT D’ENTREPRISES WALLONNES VERS LES MARCHÉS DE LEURS PAYS D’ORIGINE.

4. RESPECT DU CLIENT
Les CCIW vivent par et pour leurs clientes, les entreprises: il s’agit de bien les consulter pour mieux les servir sans duplication ou perte de temps.

CONSULTER RÉGULIÈREMENT LES ENTREPRISES, C’EST AUGMENTER LEUR DEGRÉ DE CONFIANCE EN RÉPERCUTANT LEURS POSITIONS ET PRÉOCCUPATIONS. LES DIFFÉRENTS ÉVÉNEMENTS ET CONTACTS ORGANISÉS AINSI QUE LE MAGAZINE PEUVENT Y CONTRIBUER.
5. L’EMPLOI, UNE PRIORITÉ
L’emploi est une préoccupation fondamentale des CCIW en ce qu’il est porteur de dignité humaine et d’utilité sociale tout en traduisant l’expansion des entreprises.

C’EST POURQUOI LES CCIW ESTIMENT SOUHAITABLE D’ENTAMER OU POURSUIVRE UNE RÉFLEXION SUR LES PISTES SUIVANTES :

  • RENDRE POSSIBLE AUX DEMANDEURS D’EMPLOI CRÉANT LEUR PROPRE ENTREPRISE, LE MAINTIEN DE L’ALLOCATION DE CHÔMAGE LE TEMPS NÉCESSAIRE AU DÉMARRAGE DE L’ENTREPRISE;
  • AU DÉPART DES RESSOURCES HUMAINES DISPONIBLES DANS LES SERVICES PUBLICS, OIP ET INTERCOMMUNALES CONCERNÉS, AINSI QU’AUPRÈS DES CCIW, DÉSIGNER UNE PERSONNE-POINT FOCAL POUR CHAQUE JEUNE ENTREPRISE, CHARGÉE DE L’ORIENTATION, DE L’ACCOMPAGNEMENT ET DU SUIVI DES CONTACTS NÉCESSAIRES AUPRÈS D’OPÉRATEURS PUBLICS COMME PRIVÉS.